Les enjeux sont grands. À un an du scrutin présidentiel, Les Républicains jouent plusieurs têtes de région, le Rassemblement national est presque assuré de prendre la tête de deux d'entre elles au moins, et aucun candidat du parti présidentiel n'est favori. La gauche, quant à elle, devrait se contenter de places d'honneur.
D'après les sondages, dimanche 20 juin au soir, le parti de Marine Le Pen arriverait en tête du premier tour des régionales dans six régions, et les listes de droite et du centre dans six autres. Les Corses, quant à eux, resteraient fidèles au parti nationaliste insulaire, Inseme per a Corsica, déjà membre de la coalition au pouvoir.
Des alliances seront nécessaires au deuxième tour
Seuls trois présidents de région Les Républicains réussiraient à se faire réélire aisément à l'issue du second tour : Valérie Pécresse (Île-de-France), Christelle Morançais (Pays de la Loire) et Laurent Wauquiez (Auvergne-Rhône-Alpes). Hervé Morin (Normandie) est en bonne posture aussi, mais il serait talonné par son adversaire du RN, Nicolas Bay. Le jeu sera autrement plus difficile pour Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France et pour Jean Rottner dans le Grand Est. Le 27 juin, le premier est donné ex aequo avec son opposant nationaliste, quant au deuxième, il est donné perdant. Sauf fusion avec les listes LREM de leurs régions respectives.
Côté RN, Thierry Mariani, en Provence-Alpes-Côte d'Azur,
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