(AOF) - HSBC a modifié sa recommandation sur le titre Pernod Ricard passant de "Alléger" à "Conserver", tout en abaissant son objectif de cours de 138 à 137 euros. "Pernod Ricard doit réaliser une croissance de 3,7% au quatrième trimestre pour atteindre les prévisions d'un chiffre d'affaires "globalement stable" sur l'année fiscale 2024, que nous considérons comme étant d'environ -1%. Nous prévoyons une amélioration de la croissance organique à 3,2% au quatrième trimestre, grâce à une amélioration des bases de comparaison et à une bonne dynamique en Inde", explique HSBC.
Cependant, la banque s'attend à ce que les tendances sous-jacentes aux Etats-Unis et en Chine soient similaires à celles du troisième trimestre, compte tenu de la faiblesse des sentiments des consommateurs et de la poursuite des ajustements des stocks. La performance de l'Europe au quatrième trimestre sera affectée par la sortie de la Russie.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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