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Un retraité privé de pension depuis plusieurs mois après la mort d’un homonyme
information fournie par Boursorama avec Newsgene 02/05/2024 à 11:53

Au lieu de recevoir les 2 500 euros de sa pension, il touche chaque mois 250 euros, équivalents à la retraite de son homonyme décédé.  (roma1880 / Pixabay)

Au lieu de recevoir les 2 500 euros de sa pension, il touche chaque mois 250 euros, équivalents à la retraite de son homonyme décédé.  (roma1880 / Pixabay)

A cause d'une inversion de dossier, un retraité parisien ne touche pas sa pension depuis plusieurs mois. La Cnav l'a confondu avec un homonyme décédé en août 2023. Si le problème a été identifié, il n'est toujours pas réglé.

Le cauchemar dure depuis huit longs mois. Depuis août 2023, Alain Saada, un homme de 79 ans résidant à Paris, ne touche plus ses 2 500 euros de retraite. La faute au décès d'un homonyme. En effet, après la mort d'un autre Alain Saada, né lui aussi en Tunisie en mai 1944, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) a suspendu la pension de l'autre Alain, lui bien vivant, raconte Le Parisien .

« Un mélange de comptes »

C'est sa femme qui a reçu, en août 2023. La Cnav s'adressait alors à « Mme veuve Saada ». Après trois mois d'échanges téléphoniques et écrits, le septuagénaire a finalement réussi à prouver qu'il n'était pas décédé. Sauf qu'au lieu de recevoir les 2 500 euros de sa pension, il touche désormais chaque mois 250 euros, équivalents à la retraite de son homonyme décédé.

La Cnav a d'ailleurs écrit à Alain Saada pour lui confirmer la prise en compte de son déménagement et de sa nouvelle banque. Sauf que l'homme n'a pas changé d'adresse ni de banque depuis 50 ans. Au mois, de février, il s'est rendu en personne à la Cnav du XIXe arrondissement, qui a reconnu « un mélange de comptes » . Mais sa situation n'a pas pour autant évolué. « On est face à un mur administratif, ils se cachent derrière l’informatique, un centre d’appels et la hiérarchie » , a déploré le septuagénaire auprès de nos confrères.

Aidé par la famille et les amis

Les dettes s'accumulent, d'autant que sa femme touche moins de 100 euros de retraite par moi. Pour payer son loyer et ses dépenses personnelles, le couple peut compter sur l'aide de son fils, qui lui donne chaque mois 1 500 à 2 000 euros. Des amis lui sont également venus en aide. Alain Saada a vendu sa voiture et a pu rembourser deux mois d'arriérés de loyer.

Une situation qui ne peut plus durer pour Alain, qui souffre de problèmes de santé. Contactée par Le Parisien , la Cnav assure que « le dossier est en cours de traitement » .

8 commentaires

  • 02 mai 22:07

    C est la honte ce pays !!! tout est comme ça, face à une erreur ils se renvoient tous la balle et cela devient de pire en pire, pauvre France !!!


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