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Attal et Hayer lancent à Lille la campagne européenne du camp présidentiel
information fournie par Reuters 09/03/2024 à 18:12

(Précisions)

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a lancé samedi à Lille (Nord) la campagne électorale de la liste "Besoin d'Europe", la formation politique du président Emmanuel Macron, conduite par la député européenne Valérie Hayer.

Précédant cette dernière à la tribune du Grand Palais de Lille, le Premier ministre a, comme d'autre orateurs avant lui, concentré ses attaques sur le Rassemblement national, dont la liste est emmenée par son président Jordan Bardella, donné largement en tête par les études d'opinion.

"L'heure est grave", martelé dit le chef du gouvernement, évoquant pêle-mêle le dérèglement climatique, la guerre en Ukraine, la crise agricole

"Face à nous se lèvent les rentiers de la peur", a dit Gabriel Attal avant de viser ouvertement le Rassemblement national et le "camp Le Pen" dont il a dénoncé la discrétion à Bruxelles et leur vote dans l'hémicycle européen, rappelant notamment que le RN avait voté contre la PAC, refusé de voter "plus de 20 fois" en faveur de l'aide à l'Ukraine.

"Le bilan de 40 ans du clan Le Pen au Parlement européen se résume en quelques votes: une litanie de trahison contre les intérêts des Français."

"Aujourd'hui un Français voit plus le Rassemblement national en zappant sur sa télévision pendant une heure qu'un eurodéputé en passant cinq ans dans l'hémicycle du Parlement européen."

Le Premier ministre a ensuite laissé le pupitre à Valérie Hayer, l'eurodéputée chargée de conduire la liste "Besoin d'Europe" qui s'est efforcée de saisir cette opportunité pour combler un net déficit de notoriété.

La députée européenne Valérie Hayer, peu connue du grand public, a été désignée pour mener la liste de la majorité en vue du scrutin du 9 juin.

"J'ai entendu dire aux premières heures de cette campagne campagne que je serais un choix par défaut. J'ose espérer qu'on ne dit pas cela parce que je suis une femme, une jeune femme", a-t-elle dit.

"Fière de son ancrage" rural, elle a tenté de faire le lien entre ses origines mayennaises et Bruxelles où elle a exercé un mandat de cinq ans où elle siège au sein du groupe Renew.

"Une femme qui a grandi dans la ferme de ses parents et qui sait pour l'avoir vu de près ce que l'Europe apporte aux agriculteurs."

"Croire en l'Europe n'est pas un luxe réservé à une élite", a-t-elle insisté avant de dresser la liste des défis auxquels l'Union européenne devra selon elle faire face, évoquant à son tour le conflit en Ukraine, ne manquant pas d'accuser le Rassemblement national d'être le soutien zélé de Moscou.

"Hier Daladier et Chamberlain, aujourd'hui Le Pen et Orban. Nous sommes à Munich en 1938. Il est minuit moins une."

Mercredi lors du conseil des ministres, Emmanuel Macron a invité le gouvernement à participer activement à la campagne, dans un contexte international assombri par la guerre en Ukraine.

(Rédigé par Nicolas Delame avec Elizabeth Pineau)

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