Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Covid-19 : l'immunité des personnes infectées pourrait durer plusieurs années
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/06/2021 à 12:13

Dans certains cas, la présence d'anticorps est détectable chez les personnes infectées jusqu’à treize mois après leur infection au Covid-19, souligne Le Monde , sans compter la présence de cellules "mémoires" qui, en cas de réinfection, peuvent rapidement se transformer en cellules sécrétant des anticorps.

(Photo d'illustration) ( AFP / DENIS CHARLET )

(Photo d'illustration) ( AFP / DENIS CHARLET )

C'est une nouvelle plutôt rassurante. Alors que les campagnes de vaccination anti-Covid battent leur plein, notamment dans les pays occidentaux, et laissent entrevoir la lumière au bout du tunnel, une série d'études réalisées récemment révèlent la durabilité de l'immunité des anciens malades , encore plus après une injection de vaccin, souligne Le Monde.

Alors que de premiers résultats soulignaient une forte décroissance au bout de quelques mois, une étude prépubliée en mai (soit avant relecture par les pairs) et menée sur les personnels de santé du CHU de Strasbourg démontre en effet que la présence d’anticorps, qui identifient et neutralisent le virus, persiste dans l’organisme, jusqu'à treize mois après la contamination par le Covid-19. "Les anticorps seraient fabriqués en nombre tant que le pathogène est présent dans l’organisme, avant de rapidement diminuer dans les sept mois suivant l’infection, pour finalement se stabiliser à un niveau plus bas mais constant" , précise Le Monde . "C’est une très bonne nouvelle", se réjouit Samira Fafi-Kremer, directrice de l’institut de virologie de Strasbourg, à l'origine de l'étude.

Plusieurs études montrent par ailleurs la présence dans le corps des personnes infectées de cellules appelées les lymphocytes B "mémoires" qui, en cas de réinfection, peuvent rapidement se transformer en cellules sécrétant des anticorps. Leur nombre resterait relativement stable jusqu’à douze mois après l’infection, selon l'étude menée par de Michel Nussenzweig, de l’université Rockefeller, à New York, a prépubliée le 9 mai. "Pendant tout ce temps, les cellules subissent des mutations améliorant la qualité de leur réponse immunitaire et leur capacité à produire des anticorps neutralisants", explique le quotidien.

Ces cellules mémoires sont par ailleurs capables de s'adapter aux variants , précise Jean-Daniel Lelièvre, chef du service d’immunologie clinique et des maladies infectieuses à l’hôpital Henri-Mondor, à Créteil (Val-de-Marne). "Globalement, la réponse qui se met en place après une infection semble être de qualité. Toutes ces données sont plutôt rassurantes sur l’immunité anti-SARS-CoV-2", assure ce dernier.

Covid-19 + vaccin = "cadors de la réponse immunitaire"

Mais tout le monde ne bénéficie pas de la même immunité, et même les personnes infectées doivent se faire vacciner , insiste le chercheur américain Ali H. Ellebedy, qui a publié une étude dans Nature le 24 mai. Ce que confirment les travaux de Michel Nussenzweig, qui mettent en avant que la vaccination augmente les lymphocytes B et les anticorps , et "que les personnes convalescentes qui reçoivent les vaccins à ARN messager disponibles (actuellement) produiront des anticorps et des cellules B mémoires qui devraient protéger contre les variants". Une injection de vaccin augmenterait la capacité de neutralisation du corps d’environ cinquante fois , précise Le Monde.

"Clairement, la meilleure configuration, ce sont les gens qui ont eu une forme modérée du Covid-19, suivie d’une injection de vaccin : ce sont les cadors de la réponse immunitaire face au SARS-CoV-2", commente Guy Gorochov, responsable du centre d’immunologie et des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. "Il est clair que la vaccination booste les anticorps et la mémoire, donc on peut espérer être protégé plusieurs années" , insiste Samira Fafi-Kremer.

Qu'en est-il alors des personnes vaccinées qui n'ont jamais été infectées ? "L’immunité des personnes simplement vaccinées n’aura probablement pas la même robustesse que celle des personnes déjà infectées , car l’infection génère des anticorps contre plusieurs protéines du virus", explique Samira Fafi-Kremer.

Une troisième dose de vaccin ?

Pour l'équipe de Michel Nussenzweig la solution pourrait résider dans une troisième dose. "Un rappel supplémentaire au moment approprié avec les vaccins disponibles pourrait couvrir la plupart des variants préoccupants" , explique son équipe.

Pour Jean-Daniel Lelièvre, "il y a une vraie pertinence de la troisième dose" car "avec un boost de vaccin, on a des anticorps contre quasiment tous les variants et la décroissance de ces anticorps est beaucoup plus longue". Un dispositif qui n'est pas encore prévu en France, les autorités sanitaires estimant que le cycle vaccinal est complet après deux doses de vaccins (pour les sérums Pfizer, AstraZeneca et Moderna, et une seule pour le Janssen) ou une dose après avoir été infecté. Pour autant, le ministère de la Santé assure "anticiper toutes les options"

10 commentaires

  • 14 juin 14:03

    Pas d'effets secondaires, les vaccins ? Vraiment ?Pourtant, une étude du Journal of American Medical Association montre que, sur 222 médicaments approuvés entre 2001 et 2010, 3 ont été retirés, 61 ont du apposer un avertissement sur l'emballage mettant en garde contre un risque d'entraîner la mort, et 59 ont fait l'objet d'une communication par la FDA. Mais surtoutCES RISQUES DE SECURITE APPARAISSENT EN MOYENNE 4 ANS APRES LEUR APPROBATION !!!


Signaler le commentaire

Fermer