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Des "risque-tout enquiquinés par des risque-rien" : la CPME prend la défense des agriculteurs et des PME
information fournie par Boursorama avec Media Services 23/01/2024 à 11:50

"Les risque-rien", c'est "la norme inapplicable, la loi bavarde, la réglementation incompréhensible", a précisé l'organisation patronale.

François Asselin à Paris, le 16 octobre 2023. ( POOL / MIGUEL MEDINA )

François Asselin à Paris, le 16 octobre 2023. ( POOL / MIGUEL MEDINA )

Le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises François Asselin a soutenu mardi 23 janvier le mouvement des agriculteurs, qu'il a comparé aux "patrons de PME". Ils sont des "risque-tout enquiquinés par des risque-rien", a-t-il estimé.

"Oh oui on la comprend" s'est exclamé François Asselin sur Radio Classique , précisant que "les risque-rien, ce n'est pas des personnes (...) mais la norme inapplicable, la loi bavarde, la réglementation incompréhensible". Il a souligné qu'il y avait eu, en 2022, "1.786 décrets réglementaires, contenant plus de 10.730 articles".

"On perd le bon sens paysan , la culture PME si précieuse à notre pays", a ajouté François Asselin. Il a rappelé que son mouvement venait de déposer 80 propositions de simplifications administratives, qui ont reçu, selon lui, un accueil "extrêmement positif" du nouvel exécutif.

Il s'est félicité que le président de la République Emmanuel Macron ait suggéré au cours de sa conférence de presse "d'augmenter tous les seuils de déclenchement d'obligations" . La CPME souhaite notamment expérimenter l'élévation du seuil de 50 salariés pour certaines obligations de l'entreprise, à 100 salariés.

Un besoin de simplification

Il a souhaité aussi la mise en place d'un "coffre-fort électronique où tous les documents administratifs de l'entreprise seraient sécurisés pour qu'on n'ait pas tous les huit jours à les re-commmuniquer".

Soulignant "le paradoxe" pour les entreprises de "ne pas trouver les compétences dont on a besoin, voire des gens qui ont envie de travailler" dans un pays où "plus de cinq millions" de personnes toutes catégories confondues "recherchent du travail théoriquement", il a jugé "une bonne idée de revisiter la réforme de l'Unedic".

Il a suggéré d'ajouter une case sur le bordereau de Pôle emploi " qui permette de signaler simplement" si une personne en CDD ou en intérim a refusé un CDI proposé par l'entreprise, et que "la personne explique ensuite à Pôle emploi pourquoi elle n'a pas accepté".

Sur la hausse des prix de l'électricité annoncée dimanche par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, François Asselin a jugé que "la France a fait ce qu'il fallait pour soutenir ses acteurs économiques quand le prix de l'énergie s'est envolé". Il a souhaité qu'un "coût spécifique" de l'électricité demeure pour les entreprises énergo-intensives, et de prévoir des mesures d'accompagnement "sur mesure" pour l'ensemble des entreprises en fonction de l'évolution des prix.

1 commentaire

  • 23 janvier 12:20

    "le bon sens paysan" : faut la digérer celle là.. on parle pas de jardiner derrière son pavillon pour son repas de famille. Ils sont là pour sortir du kg/m². Je n'irai pas jusqu'à défendre les boboécolo bienpensants, mais si on en arrive là, c'est quand même à cause des excès des autres. Genre enfouissement sauvage de tout et n'importe quoi. Un coup de herse, et hop c'est sous terre... ça c'est sûr de Paris ça ne se voit pas bien.


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