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Doliprane : "Il n'y aura pas de problème" d'approvisionnement cet hiver, assure Sanofi
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/11/2023 à 15:02

"Les usines tournent 24 heures sur 24", a assuré vendredu matin sur RTL la présidente de Sanofi, appelant à être "tous responsables" pour éviter des tensions sur les stocks de Doliprane.

( AFP / VALENTINE CHAPUIS )

( AFP / VALENTINE CHAPUIS )

Après de nombreuses pénuries de médicaments à base de paracétamol l'an dernier, Sanofi l'assure : les Français trouveront bien du Doliprane cet hiver. Il "n’y aura pas de problème" sur la disponibilité de ce médicament très prisé des Français, a affirmé sur RTL la présidente de Sanofi France Audrey Derveloy.

"Les usines tournent 24H sur 24, à Lisieux, à Compiègne", a-t-elle indiqué, tout en appelant à être "tous responsables ". "On en a tous dans nos pharmacies" et "non seulement il n'y a pas besoin" d'acheter des boîtes en prévision, mais "il ne faut pas le faire", a-t-elle martelé. "On ne surstocke pas à tous les niveaux : à la maison, chez le pharmacien, chez le grossiste", a insisté cette médecin de formation.

Elle a par ailleurs confirmé que le Doliprane continuerait d'être produit à Lisieux (Normandie). "Non seulement on continuera à le produire mais en plus, les 20 millions qu’on a investis sur le site, ça va permettre de faire 140 millions de boîtes supplémentaires", a-t-elle dit.

Plus globalement, aujourd'hui, "une boite qui sort chez les pharmaciens sur six, c’est un produit Sanofi" et "il y a 1% de ce portefeuille qui est en situation de rupture aujourd’hui" , a déclaré Audrey Derveloy, alors que le ministre de la Santé Aurélien Rousseau réunit ce vendredi 10 novembre tous les acteurs concernés pour faire le point sur la gestion des stocks de médicaments.

La prévention de ces pénuries, "on y travaille, c’est notre métier, il faut nous faire confiance aussi", a-t-elle dit. S'il "y a des périodes en tension", "des mécanismes existent, sur lesquels on travaille avec les autorités de santé", a-t-elle poursuivi. "Par exemple, on contingente les stocks" de produits en tension, en limitant notamment le nombre de boîtes que peut acheter chaque patients, ou "on travaille avec d’autres laboratoires pour les aider à importer sur le territoire français des molécules alternatives", a-t-elle détaillé. Lorsqu'un patient ne trouve pas son médicament, "le pharmacien peut nous appeler et sous 48 heures on a été capables de livrer", a-t-elle ajouté.

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3 commentaires

  • 10 novembre 15:55

    Une façon bien connue de faire pression sur les ministères de la santé pour leur faire accepter une augmentation des prix de ventes , c est d organiser une fausse pénurie .
    Le cas d' Aspen est connu .
    Je ne dis pas que pour le doliprane , c est le cas .
    Mais ces penuries de medicaments de plus en plus frequentes sont etranges...


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