Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Grève du 16 février : pour François Ruffin, "l'épreuve de vérité" sera le 7 mars
information fournie par Boursorama avec Media Services 16/02/2023 à 11:53

"Le 7 mars, c'est le moment où on met la France à l'arrêt et où on doit arrêter Macron", a-t-il tranché.

François Ruffin à Paris, le 13 février 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

François Ruffin à Paris, le 13 février 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

La journée du jeudi 16 février ne sera pas "une grande date de mobilisation", selon François Ruffin, qui estimé que "l'épreuve de vérité" dans la lutte contre la réforme des retraites aura lieu le 7 mars.

"Aujourd'hui, je ne pense pas que ça soit une grande date de mobilisation" en raison notamment des vacances scolaires, mais "l'épreuve de vérité, elle est dans la rue le 7 mars, c'est le moment où on met la France à l'arrêt et où on doit arrêter Macron ", a estimé au micro de Sud Radio le député de la Somme.

"Le 7 mars doit être un moment de réveil du peuple sur la question sociale et sur la question démocratique", a-t-il ajouté, en insistant sur ce dernier point : "Est-ce que c'est un homme tout seul qui décide pour tous ? Est-ce qu'on reprend en main notre destin commun ?"

Avant de "mettre à l'arrêt" la France le 7 mars, les syndicats organisent jeudi une cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites pour maintenir une pression sur les députés. Après un samedi qui a mobilisé 963.000 manifestants selon les autorités, l'affluence devrait être moindre. La police dit attendre entre 450 et 650.000 personnes dans la rue, dont 40 à 70.000 à Paris.

Attendre la rentrée

Pour la patronne d'EELV Marine Tondelier, "c'est les vacances scolaires, on savait depuis longtemps que ce serait un moment plus compliqué dans la rue". Mais, a-t-elle ajouté sur Public Sénat, "la colère, les humiliations ne vont pas disparaitre" et "à la rentrée, les mobilisations vont reprendre de plus belle" .

François Ruffin a également réagi aux propos du président de la République en conseil des ministres selon lesquels "les oppositions n'ont plus de boussole et sont totalement perdues".

"Macron a une boussole. sa boussole est très claire, elle indique toujours le sud, contre les salariés, contre les Français, pour les marchés, pour les financiers", a critiqué le député LFI. "On ne peut pas lui reprocher d'errer, de manière constante depuis cinq ans, il prend le parti de la finance contre celui de la France ", a-t-il dénoncé.

3 commentaires

  • 16 février 17:22

    Dans le contexte décrit par Ruffin, on se demande bien pourquoi cette journée du 16 a été maintenue si c'est le 7 mars qui compte. Tous ces élus irresponsables s'en fichent, eux ils sont payés tous les jours, avec ou sans grève...


Signaler le commentaire

Fermer