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Inflation : il est "exagéré" de parler d'un "mars rouge", assure Système U
information fournie par Boursorama avec Media Services 21/02/2023 à 14:02

Invité de Radio Classique mardi 21 février, le patron de Système U Dominique Schelcher a confirmé les propos du ministre de l'Economie, qui avait assuré la veille qu'il n'y avait "aucune raison" que les prix ne s'enflamment en mars.

( AFP / MYCHELE DANIAU )

( AFP / MYCHELE DANIAU )

Alors que l'inflation impacte fortement le portefeuille des Français depuis des mois, faut-il craindre une nouvelle hausse des prix alimentaires en mars ? Alors que la grande distribution n'a de cesse de dénoncer des hausses de tarifs jugées "délirantes" demandées par leurs fournisseurs agro-industriels, certains ont alerté sur un "mars rouge" dans les rayons. Une expression aussitôt tempérée par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui a assuré lundi 20 février qu'il n'y avait "aucune raison" que les prix ne s'enflamment en mars.

" Il a raison de dire qu'il n'y aura pas de mars rouge, c'est exagéré de dire cela" , a abondé ce mardi sur Radio Classique le président de l'enseigne Système U Dominique Schelcher, à la tête de la 4e enseigne de distribution alimentaire en France, derrière dans l'ordre E.Leclerc, Carrefour et Intermarché.

"Nous sommes en pleines négociations avec les industriels et à partir du mois de mars, nous allons malheureusement répercuter une série de hausses de prix qui seront le fruit de ces négociations", a-t-il expliqué. "Mais elles vont s'étaler dans le temps et le mois de mars ne sera pas plus rouge qu'un autre."

Chaque année, les supermarchés négocient avec leurs fournisseurs de l'industrie agro-alimentaire les prix et les conditions de vente auxquels ils leur achètent une part importante des produits qu'ils vendront. Les nouveaux tarifs sont progressivement répercutés en rayons.

Ces négociations, qui doivent être conclues au plus tard le 1er mars, sont traditionnellement tendues, mais elles le sont d'autant plus cette année dans un contexte inflationniste (énergie, transports ou matières premières) qui pèse sur les marges de l'ensemble des acteurs.

"On espère un reflux des prix à partir du second semestre" , a déclaré Dominique Schelcher, regrettant que "la transparence ne soit" selon lui "pas au rendez-vous des négociations du côté des industriels", soupçonnés par leurs clients de la distribution d'exagérer la hausse de leurs charges pour vendre plus cher.

Dominique Schelcher a en outre indiqué avoir été reçu lundi à Bercy pour échanger notamment sur le panier anti-inflation, un projet gouvernemental qui fait face à un scepticisme croissant.

La veille, Bruno Le Maire avait déclaré ne pas savoir si les discussions avec les distributeurs aboutiraient, ouvrant la porte à l'abandon de ce "panier" composé de produits d'une cinquantaine de catégories "au meilleur rapport qualité/prix". "J'ai fixé le 15 mars comme date limite pour trouver ensemble une solution opérationnelle sur cette augmentation des prix alimentaires et des prix de grande consommation de manière générale", a détaillé Bruno Le Maire.

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1 commentaire

  • 21 février 14:39

    Le gouvernement et son attitude dogmatique. Les prix alimentaires vont augmenter. Peut-être moins qu'annoncé ou moins vite mais ils vont croître. L'inflation ne va pas disparaitre comme LEMAIRE l'annonce. Elle va juste être moins importante.


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