Inflation : les produits alimentaires premier prix, de bonnes alternatives face aux grandes marques pour les produits peu transformés, selon "60 millions de consommateurs"

information fournie par Boursorama avec Media Services •02/11/2023 à 14:40

Le magazine a comparé 110 produits pour dix aliments : farine, sucre, poulet...

"60 millions de consommateurs" a comparé les intérêts nutritif et qualitatif de produits alimentaires de premier prix et de grandes marques. ( AFP / DENIS CHARLET )

La revue 60 millions de consommateurs a comparé, pour 10 aliments, les grandes marques avec les produits "premier prix". ces derniers s'avèrent parfois de bonnes alternatives, surtout les moins transformés , selon une étude publiée jeudi 2 novembre.

"50% des matchs gagnés contre les grandes marques", annonce le magazine édité par l'Institut national de la consommation (INC), après avoir passé au crible 110 produits. Le magazine, qui a observé que les premiers prix sont largement plébiscités par les consommateurs depuis le début de la crise inflationniste en France, jugeait intéressant d'observer leur "intérêt nutritif et qualitatif", a expliqué sa rédactrice en chef, Sophie Coisne, jeudi lors d'un point-presse présentant un hors-série qui sort en kiosques ce même jour.

Il en ressort que, pour les produits les moins transformés, farine, sel ou sucre par exemple, les compositions diffèrent assez peu. Les produits premiers prix, moins chers, sont donnés gagnant. Pour les coquillettes , le magazine rappelle quand même qu'il est "impossible" de savoir quelle sera la qualité en bouche des pâtes, "avant de s'en servir une assiette". Mais comme le produit premier prix (en l'occurrence du leader de la grande distribution alimentaire E.Leclerc) "est presque deux fois moins cher" au kilo que l'équivalent de grande marque, il "mérite d'être testé".

"Bien lire les étiquettes"

En revanche, les produits premier prix animaliers, "oeuf, poulet, boeuf ou sardine", perdent leur match face aux grandes marques, en raison des conditions d'élevage des animaux ou de leur alimentation. Enfin, les produits élaborés, gâteaux au chocolat ou pâte à tartiner, présentent "peu d'ingrédients nobles, beaucoup d'additifs , peu d'éthique environnementale", relève le magazine, qui appelle à "bien lire les étiquettes". Ces produits "ne donnent pas toujours accès à une alimentation de qualité, comme c'est le cas des jambons blancs et des pains au chocolat bourrés d'additifs !" , souligne le magazine.

Toutefois, les équivalents de grande marque ne sont pas toujours exemplaires non plus. "Seules deux pâtes à tartiner pas chères rivalisent avec le célébrissime Nutella sur la quantité de noisettes", observe le magazine, "mais toutes regorgent de sucre et de mauvais gras".