Face à une assemblée de jeunes étudiants, Chamath Palihapitiya, ancien vice-président de Facebook, pèse ses mots : « Vos comportements, vous ne vous en rendez pas compte, sont programmés. » On est à l'école de commerce de la prestigieuse université Standford, en novembre 2017. Depuis, son allocution a fait le tour du Web, notamment parce qu'il explique qu'il interdit à ses enfants d'utiliser « cette merde », qui « détruit le tissu social sur lequel est fondée notre société ».
Il n'est pas le seul à émettre des critiques sur le réseau social après y avoir travaillé. Sean Parker, fondateur de Napster et premier président de Facebook, évoque la responsabilité des créateurs, qui, d'après lui, ont sciemment choisi « d'exploiter une vulnérabilité de la psychologie humaine ». Chamath Palihapitiya va plus loin en expliquant qu'il se sent « extrêmement coupable », évoquant « une bête » dévastatrice si son utilisation n'est pas raisonnée.
Facebook attentif
Suite à ses propos, Facebook a vivement réagi en publiant un communiqué de presse pour décrédibiliser l'ancien vice-président : « Chamath n'a pas travaillé chez nous depuis plus de six ans, c'était une entreprise très différente à l'époque, nous prenons notre rôle très au sérieux. »
Le réseau social a en...
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