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L'armée gabonaise annonce la réouverture immédiate des frontières
information fournie par Reuters 02/09/2023 à 14:57

Des camions attendent dans la ville frontalière de Kye-Ossi, au Cameroun, après la fermeture de la frontière suite au coup d'État au Gabon

Des camions attendent dans la ville frontalière de Kye-Ossi, au Cameroun, après la fermeture de la frontière suite au coup d'État au Gabon

DAKAR (Reuters) - L'armée qui s'est emparée du pouvoir mercredi au Gabon en renversant le président Ali Bongo a annoncé la réouverture immédiate ce samedi des frontières du pays.

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) mis en place par les militaires "décide avec effet immédiat de la réouverture des frontières terrestres, maritimes et aériennes", a déclaré Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI, à la télévision d'Etat.

Cette réouverture des frontières, a ajouté l'officier, s'explique par la volonté du CTRI "de préserver le respect de l'Etat de droit, les bonnes relations avec (les pays) voisins et l'ensemble des Etats du monde", et de "tenir les engagements internationaux".

Le coup d'Etat du 30 août a mis fin à 56 années de pouvoir de la famille Bongo au Gabon. Omar Bongo a dirigé le pays à partir de 1967, son fils Ali Bongo lui ayant succédé en 2009.

Le général Brice Oligui Nguema, chef de la Garde républicaine, a été désigné "président de transition".

Dans une allocution télévisée vendredi soir, il a déclaré qu'il était prêt à agir rapidement pour organiser des élections mais qu'il ne souhaitait pas se précipiter, afin de ne pas répéter les erreurs du passé.

Ce putsch est le huitième survenu en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale depuis 2020. Le précédent est survenu au Niger, où le président Mohamed Bazoum est séquestré par les militaires depuis le 26 juillet.

(Jyoti Narayan à Bangalore, Cooper Inveen à Dakar, version française Jean-Stéphane Brosse)

1 commentaire

  • 02 septembre 17:30

    Il y a les bons et les mauvais chasseurs...idem pour les putchistes. Ceux-là doivent donc être de bons putchistes, car à la différence du putch au Niger, on n'entend pas du tout la France ni ses vassaux de la Cédéao


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