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L'Iran saisit un navire dans le détroit d'Ormuz
information fournie par Reuters 13/04/2024 à 14:06

    Les Gardiens de la révolution iraniens ont saisi samedi un
cargo lié à Israël dans le détroit d'Ormuz, a rapporté l'agence
de presse officielle iranienne IRNA, quelques jours après
l'avertissement de Téhéran d'une possible fermeture de la zone
au trafic maritime.
  
        Selon cette agence, un hélicoptère des gardes a emmené
dans les eaux iraniennes le MSC Aries, une embarcation battant
pavillon portugais.
  
        Les agences de sécurité maritime avaient précédemment
signalé qu'un navire avait été arraisonné et saisi par les
"autorités régionales" dans le détroit d'Ormuz, entre les
Émirats arabes unis et l'Iran.
  
        Téhéran se livre à des actes de piraterie et devrait
être sanctionné pour cela, a déclaré samedi le ministre
israélien des Affaires étrangères, Israel Katz. 
  
        "Le régime de l'Ayatollah de Khamenei est un régime
criminel qui soutient les crimes du Hamas et mène actuellement
une opération de piraterie en violation du droit international",
a-t-il déclaré. "J'appelle l'Union européenne et le monde libre
à déclarer immédiatement le corps des Gardiens de la révolution
iraniens comme organisation terroriste et à sanctionner l'Iran
dès maintenant."
  
        L'Aries est loué par la compagnie maritime
internationale MSC à Gortal Shipping, une filiale de Zodiac
Maritime, a indiqué Zodiac dans un communiqué, ajoutant que MSC
était responsable de toutes les activités du navire. Zodiac
appartient en partie à l'homme d'affaires israélien Eyal Ofer.
  
        Cet incident survient dans un contexte de tensions
régionales croissantes depuis le début de la campagne
israélienne à Gaza en octobre. Israël et son allié américain se
sont opposés à plusieurs reprises à des groupes soutenus par
l'Iran au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen.
  
        
  
        MISE EN GARDE DE BIDEN 
  
        L'Iran a menacé de riposter aux frappes aériennes
israéliennes présumées contre son consulat à Damas, la capitale
syrienne, le 1er avril ; l'attaque a provoqué la mort de sept
officiers des Gardiens de la révolution, dont deux hauts
commandants.
  
        Le président américain Joe Biden a déclaré vendredi
qu'il s'attendait à ce que l'Iran attaque Israël, et exhorté
Téhéran à ne pas le faire.
  
        Le porte-parole militaire israélien, le contre-amiral
Daniel Hagari, a déclaré que "l'Iran subira les conséquences
s'il choisit d'aggraver encore la situation", en réponse aux
informations sur la saisie du MSC Aries.
  
        Mardi, le chef naval des Gardiens de la révolution,
Alireza Tangsiri, a menacé de fermer le détroit d'Ormuz si
nécessaire.
  
        Il a déclaré que l'Iran considérait comme une menace la
présence d'Israël aux Émirats arabes unis, qui a établi des
relations diplomatiques avec l'Etat hébreu en 2020 dans le cadre
des "Accords d'Abraham" négociés par les États-Unis.
  
        Le groupe Houthi du Yémen, soutenu par l'Iran, perturbe
le commerce mondial par ses attaques contre des navires en mer
Rouge depuis des mois, affirmant qu'il cible des navires liés à
Israël en représailles au conflit à Gaza.
  
        Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont mené des
frappes contre des cibles houthies en réponse aux attaques
contre les navires.
  

 (Reportage Enas Alashray et Muhammad Al Gebaly au Caire, Maha
El Dahan et Federico Maccioni à Dubaï et Maayan Lubell à
Jérusalem ; Version française Elizabeth Pineau)

1 commentaire

  • 13 avril 15:15

    Bab el Manded est bloqué par les Houtis, si l'Iran bloque aussi Ormuz, ça fera vite le litre à la pompe à 3 €... Bon pour la planète, les zécolos seront contents.


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