En d'autres temps, ce serait un drame, cette fois, ce n'est qu'un épiphénomène. Le marché automobile européen a chuté de 7,4 % en février, pénalisé par des changements de réglementation, et les constructeurs français ont plus souffert que leurs concurrents étrangers. Mais cela, c'était avant même l'impact redouté du coronavirus et du confinement des populations dont les effets s'annoncent violents. La Plateforme automobile, présidée par l'ancien ministre Luc Chatel s'en est déjà alarmée, réclamant des mesures pour la sortie de crise, mais l'enjeu dépasse largement nos frontières.Lire aussi : « La filière automobile française pourra-t-elle rebondir ? »Au-delà en effet, l'Association des constructeurs européens d'automobiles (Acea) a constaté « un affaiblissement de la conjoncture économique mondiale », avant même l'impact des mesures de confinement prises en Europe ces derniers jours pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.Les grands marchés européens (Allemagne, France, Italie, Espagne) sont désormais paralysés et les principaux sites de fabrication sont à l'arrêt ou en passe de l'être pour une période indéterminée. Une dégringolade encore plus brutale s'annonce à partir du mois de mars. Dans des circonstances similaires, le marché chinois avait chuté de près de 80 % en février.Après six années consécutives de croissance, l'Acea, qui tablait jusqu'ici sur un recul des immatriculations européennes de 2 % en...
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