Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Pécresse suggère une taxe de séjour pour financer le Grand Paris
information fournie par Reuters 05/02/2018 à 13:56

PÉCRESSE SUGGÈRE UNE TAXE DE SÉJOUR POUR FINANCER LE GRAND PARIS

PÉCRESSE SUGGÈRE UNE TAXE DE SÉJOUR POUR FINANCER LE GRAND PARIS

PARIS (Reuters) - La présidente Les Républicains (LR) d'Ile-de-France Valérie Pécresse a suggéré lundi la mise en place d'une "petite taxe de séjour" pour les touristes afin de financer le projet du Grand Paris Express, dont le calendrier risque d'être retardé en raison des surcoûts récemment épinglés par la Cour des Comptes.

"Nous avons besoin de toutes ces lignes, toutes les lignes ont été confirmées, moi maintenant j'attends que le calendrier soit respecté", a-t-elle dit sur France Bleu Paris.

"Le gouvernement nous dit que pour des raisons financières ce ne serait pas possible, je dis 'si, c'est possible', parce que les lignes du Grand Paris Express sont payées par les Franciliens, par l'Ile-de-France, pas par les Français, il y a des taxes spécifiques".

Avec le député LR Gilles Carrez, chargé par le gouvernement de réfléchir à des nouveaux financements, "ce que nous avons dit c'est qu'il serait possible de faire une taxe de séjour additionnelle, pour les 40 millions de touristes que reçoit l'Ile-de-France", a souligné Valérie Pécresse.

"Il faut qu'on trouve à peu près 150 millions d'euros de plus par an pour financer les surcoûts et nous avons 40 millions de touristes. Donc, une petite taxe additionnelle de deux ou trois euros sur les séjours des touristes pourrait nous amener à équilibrer le modèle économique du Grand Paris", a-t-elle ajouté.

Présenté comme le "chantier du siècle", le Grand Paris Express doit permettre de désengorger le réseau ferroviaire et de relier entre eux les départements de la petite couronne par la construction de quatre lignes automatiques de 200 km et de 68 nouvelles gares autour de Paris d'ici à 2030, avec une plage de travaux commune entre 2019 et 2023.

Ce calendrier pourrait toutefois être remis en cause au vu des coûts et surcoûts enregistrés ces dernières années - la facture prévisionnelle est ainsi passée de 25,5 milliards d'euros à 38,5 milliards d'euros - qui font peser un risque sur les finances publiques. Le gouvernement a prévu de rendre ses arbitrages dans la première quinzaine de février.

(Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

61 commentaires

  • 06 février 13:46

    Normal, la taxe est la perfusion des élus


Signaler le commentaire

Fermer