Sans le mythique Q, James Bond ne serait rien. L'inventeur des célèbres gadgets qui aident 007 à se sortir des missions les plus périlleuses fait partie de la légende. Un geek, interprété par le comédien Ben Whishaw a d'ailleurs pris la relève avec succès de l'acteur Desmond Llewelyn, un vrai gentleman qui avait mis au point la voiture avec siège éjectable ou l'attaché-case piégé.
Pourtant, la réalité est bien différente de la fiction. À écouter un lanceur d'alerte, les techniciens du Her Majesty's Government Communications Centre (HMGCC), où sont mis au point les babioles des agents secrets de la reine, se tournent les pouces. « Mes collègues sont obsédés par les exigences de santé et de sécurité, par le politiquement correct. Ils sont étouffés par une énorme bureaucratie qui pénalise toute initiative. Découragés, les opérationnels ne pensent qu'à accumuler les jours de congé », révèle un ancien employé de l'agence de soutien technique aux trois services de renseignements britanniques, le MI5 (contre-espionnage), le MI6 (espionnage) et le centre des écoutes de Cheltenham.
Permis de tuer... le temps
Le lanceur d'alerte n'y va pas par quatre chemins. Le tableau qu'il dresse du département en question, où officient aujourd'hui 400 agents, est apocalyptique. Les ordinateurs seraient obsolètes. Les responsables, souvent d'anciens militaires, n'auraient aucune expérience des nouvelles...
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