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Réforme des retraites : l'Insoumis François Ruffin demande à ses collègues d'être "à la hauteur du peuple"
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/02/2023 à 13:21

"Il faut que l'on parle du fond", a insisté le député de la Somme, alors que les débats sur la réforme des retraites à l'Assemblée sont perturbés par des incidents, notamment provoqués par La France insoumise.

Le député Insoumis François Ruffin, le 13 février 2023.  ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le député Insoumis François Ruffin, le 13 février 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

L'examen de la réforme des retraites a doucement avancé lundi soir à l'Assemblée avec le retrait par la Nupes d'un "millier d'amendements" afin d'avancer vers l'article 7, qui contient la fameuse mesure repoussant l'âge légal de départ à 64 ans contre 62 ans à l'heure actuelle. "Le fait qu'on ait supprimé 1.000 amendements d'un coup dit notre volonté d'avancer sur le texte" , a assuré mardi 14 février sur LCI l'Insoumis François Ruffin, alors que La France insoumise est accusée aussi bien par la majorité que par les syndicats d'osbtruction parlementaire.

La journée a toutefois été marquée par un nouvel incident provoqué par l'un de ses collègues. Après la mise en scène le pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt qui a provoqué l'exclusion pour 15 jours de Thomas Portes, le député Aurélien Saintoul a indigné presque tous les bancs en qualifiant le ministre "d'assassin" et "d'imposteur".

"Ses mots ont très largement dépassé sa pensée", a réagi François Ruffin mardi matin. Mais "on a pour devoir d'être à la hauteur du peuple , qui sont dehors par millions et avec lesquels il n'y a pas de heurts", a-t-il ajouté, parlant d'une "colère froide".

"Il faut qu'on parle du fond, c'est là qu'on va être bon, que les Français vont être avec nous", a déclaré François Ruffin, estimant que "le centre de gravité est chez les gens et pas dans ce qu'il se passe à l'Assemblée".

D'après le député de la Somme, "la France qui manifeste, c'est une France qui se lève tôt, qui va au boulot, et qui a mal au dos" . "Des secteurs entiers, qui ont tenu le pays debout, n'ont pas eu le droit à la moindre rémunération et reconnaissance. Et ce sont ces personnes qui vont porter le plus lourdement ces deux années supplémentaires. Il faut comprendre cette immense injustice ressentie. C'est une injustice sociale", a-t-il martelé. Pourtant, "nous avons besoin d'une France au travail", a-t-il insisté. "L'école va mal, l'hôpital va mal... Comment donner envie aux gens de travailler s'ils ne se sentent pas respectés ?", a-t-il poursuivi.

L'intersyndicale a appelé à une cinquième journée d'action jeudi et agite le spectre d'une "France à l'arrêt" le 7 mars, après les vacances scolaires. "Il faut un pays à l'arrêt pour arrêter Emmanuel Macron" , "quand contre 7 Français sur 10 il poursuit sa réforme", a dit François Ruffin en référence aux sondages qui montrent que l'opinion est majoritairement défavorable à la réforme.

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