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Réforme des retraites: "Le gouvernement a raison d'avoir peur", estime Mathilde Panot
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/01/2023 à 15:04

Pour la cheffe des députés Insoumis, les opposants à la réforme des retraites partent avec "un bon rapport de force".

( AFP / ALAIN JOCARD )

( AFP / ALAIN JOCARD )

Alors que la gouvernement s'apprête à dévoiler sa controversée réforme des retraites , les oppositions fourbissent leurs armes. "Je pense qu'on a un bon rapport de force" , a estimé mardi 10 janvier Mathilde Panot sur franceinfo , quelques heures avant la conférence de presse de la Première ministre Elisabeth Borne.

"Je comprends que (le gouvernement) soit un peu effrayé et qu'ils aient peur et ils ont raison d'avoir peur" , a avancé la présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, citant "sept Français sur dix" opposés à la réforme selon différentes enquêtes d'opinion, face à "une petite poignée de ministres".

Pour elle, Emmanuel Macron "propose après le travail, le cimetière ou la misère". "Mieux vaut ne pas être une femme, mieux vaut ne pas être un précaire, un chômeur", a-t-elle ajouté, estimant que 65 ans comme d'abord envisagé par le gouvernement ou 64 ans, âge de départ qui devrait être annoncé finalement, "ça ne change rien au fond".

Interrogée sur les mesures d'accompagnement "social" de la réforme comme la garantie d'une retraite minimum à 1.200 euros pour une carrière complète ou des mesures sur la pénibilité, elle a dénoncé un "enrobage". "On va donner un petit saupoudrage qui n'est pas du tout à la hauteur de la situation et ne nous fera jamais avaler un report de l'âge de départ à la retraite", a-t-elle prévenu.

"Il y aura forcément un mouvement d'ampleur avec des manifestations assez classiques à l'appel des organisations syndicales", a reconnu le vice-président du groupe Renaissance à l'Assemblée, Marc Ferracci, au micro d' Europe 1 . "Il peut également y avoir des mouvements un peu plus spontanés, un petit peu plus autonomes", a-t-il ajouté, assurant ne pas "redouter les choses". "Il faut qu'on montre qu'on ira jusqu'au bout" , a ajouté le député, membre du Conseil d'orientation des retraites (COR).

8 commentaires

  • 10 janvier 16:59

    Projet bâclé comme tout ce qui entrepris par LAREM.


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