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Rejet de l'article 2 de la réforme des retraites : ce "vote n'est pas compréhensible", estime Olivier Véran
information fournie par Boursorama avec Media Services 15/02/2023 à 13:54

Après son rejet à l'Assemblée mardi soir, le gouvernement souhaite que "l'index senior puisse être restauré lors de l’examen au Sénat", a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement à l'issue du Conseil des ministres.

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran le 15 février 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran le 15 février 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le gouvernement a subi un premier revers majeur à l'Assemblée sur la réforme des retraites mardi soir 14 février avec le rejet de l'article 2 instaurant un index des seniors , par 256 voix contre 203, et 8 abstentions. Une claque pour le gouvernement, lâchée notamment par Les Républicains (38 députés LR ont voté contre), auxquels Elisabeth Borne venait de dévoiler de nouvelles concessions sur les carrières longues.

"Ce vote n'est pas compréhensible, il est davantage politique" , a fustigé mercredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à l'issue du Conseil des ministres." Il démontre que l'objectif des oppositions Nupes et RN n'est pas de faire battre le chômage et les injustices mais de faire battre le gouvernement", a-t-il encore déploré.

Toutefois, l’index pourra peut-être être réintroduit dans la suite de la navette parlementaire. "Le gouvernement souhaite que cet article puisse être restauré lors de l’examen au Sénat" , a-t-il fait valoir.

Inefficace pour la gauche, trop contraignant pour LR

Cet index doit améliorer l’emploi des seniors, mais la gauche le juge inefficace. Si les employeurs seront passibles de sanctions financières en cas de non-publication de cet index, aucune obligation de résultat n’a en effet fixée.

Les Républicains le jugent de leur côté trop contraignant pour les petites entreprises , puisque cet index devait être obligatoire dès novembre pour les entreprises de plus de 1.000 salariés, pour celles de plus de 300 salariés à partir de juillet 2024, et celles de plus de 50 salariés à partir de juillet 2025.

"Nous avions décidé dans le groupe de voter contre cet article", "un espèce de machin qui allait peser sur le travail quotidien des entreprises", a justifié mercredi matin sur France 2 le président du parti Eric Ciotti. "Ma famille politique a voté hier une motion à la quasi unanimité disant que nous souhaitions voter cette réforme parce qu'elle est nécessaire", a-t-il néanmoins rappelé.

6 commentaires

  • 15 février 17:43

    vmcfb "Que les politiques gèrent enfin les 60% du PIB (les dépenses publiques) et ne simmiscent pas dans les affaires privées!" Faut il aussi supprimer toutes les subventions au secteur privé ? entreprises privées, école privée, cliniques privées y compris...


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