Selon le président de l'Assemblée nationale, le calendrier parlementaire est trop réduit d'ici le printemps pour engager un "chantier" de plus.
Richard Ferrand, à l'Assemblée nationale, le 15 décembre 2020 ( AFP / MARTIN BUREAU )
"Je souhaite qu'on aille au bout de tous les chantiers extrêmement utiles que nous avons engagés". Interrogé sur la pertinence de lancer de nouvelles réformes à cinq mois de l'élection présidentielle, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a dit vouloir consacrer le temps parlementaire aux dossiers en cours, rejetant la piste d'une réforme des retraites d'ici le printemps.
"Nous avons beaucoup à faire jusqu'à fin février"
"J'aime bien achever les chantiers avant d'en ouvrir d'autres. Nous avons beaucoup à faire", a t-il déclaré sur France 3 , dimanche 7 novembre, évoquant "la loi Gourault" sur la décentralisation, "l'égalité femmes/hommes, la loi sur l'adoption, sur le statut des pompiers, l'assurance récolte extrêmement importante pour nos agriculteurs".
"Nous avons beaucoup à faire jusqu'à fin février, date où les sessions vont être levées", résume t-il. Quant à la question "Pas la peine d'ouvrir d'autres chantiers?", Richard Ferrand répond : "A mes yeux, ça ne parait pas nécessaire". "Je souhaite qu'on aille au bout de tous les chantiers extrêmement utiles que nous avons engagés. Travailler jusqu'au bout, c'est cela!", insiste t-il.
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Le président de l'Assemblée nationale défend toutefois la piste d'une réforme des retraites à venir, qui vise à "sauvegarder l'excellent système de retraites qui est le nôtre" et "le rendre plus juste". "Il va nous falloir travailler soit plus longtemps dans la durée ou dans les années pour faire que notre système formidable se survive à lui-même", estime t-il.
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