Le devoir de fidélité, obligation-clé liée au mariage, est-il une notion d'ordre public ? C'est la question soulevée par la bataille juridique qui oppose l'Association des familles catholiques (AFC) à Gleeden, ce site de rencontre pour personnes mariées en quête d'une relation extraconjugale. L'AFC lui reproche de favoriser "l'adultère", de faire "la promotion publique de la duplicité, du mensonge et de la violation de la loi". Elle déclare aussi avoir assigné devant le tribunal de grande instance de Paris la société éditrice de Gleeden, Black Divine, pour "contester la légalité du site et de ses communications publicitaires". LIRE aussi "24 heures sur Gleeden dans la peau d'Helena" Certains élus comme Grégoire de la Roncière, le maire divers droite de Sèvres (92) qui s'est plaint auprès de la RATP à propos des affiches de Gleeden placardées sur les murs des couloirs du métro, affirme aussi avec force sa révolte. "Il faut nous dire si le Code civil est facultatif. Est-ce qu'une entreprise de service public peut se permettre d'inciter sur ses bus à ne pas respecter le Code civil ? Je dis non." Le site Gleeden peut-il être interdit de faire la promotion de l'adultère ? Maître Nicolas Graftieux, avocat spécialiste en droit de la famille pour le cabinet NMCG, ne partage pas ce point de vue, non pas pour des raisons idéologiques mais pour des motifs juridiques. Interview. Le Point.fr. : Sur quel fondement légal l'AFC attaque Gleeden ...
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