Lafargeholcim, qui vient de quitter le CAC 40, a effacé pour 1,56 milliard d'euros de survaleurs l'an dernier. (© Lafargeholcim)
C’est un exercice auquel les entreprises cotées - qui appliquent les normes comptables internationales IFRS - doivent se soumettre chaque année : l’évaluation de la valeur des actifs qu’elles ont acquis.
Si les perspectives sont inférieures au plan d’affaires qu’elles avaient initialement prévus, ces écarts d’acquisition – également appelés survaleurs ou «goodwill», en anglais – doivent être dépréciés. La facture ne se traduit par aucune sortie de cash mais s’impute toutefois sur le résultat net. Ce qui pèse sur la rentabilité.
2017, un millésime plutôt bonEn 2017, les pensionnaires du CAC 40 n’ont jamais aussi peu déprécié de survaleurs inscrites à leur bilan. Selon l’étude 2018 du cabinet Duff & Phelps, ce sont 3,6 milliards d’euros qui ont été écrasés, un montant en baisse de 33,3% par rapport à 2016 (5,4 milliards) et de 48,5% par rapport à 2015 (7 milliards). Ce nettoyage de bilan est bien loin du coup de massue de 10,5 milliards en 2013, héritage de la crise financière de la zone euro.
L’an dernier, seuls 16 groupes du CAC 40 ont été amenés à déprécier leurs survaleurs (19 en 2016).
Trois «champions» des survaleursTrois entreprises concentrent à elles seules 76% des montants dépréciés (5 pour 88%), à commencer par Lafargeholcim – qui vient de sortir de l’indice phare, le 18
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