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Connaissances financières: les Français mauvais élèves
information fournie par Newsmanagers 05/08/2014 à 17:45

(NEWSManagers.com) - Les riches britanniques sauvent l'Europe... Selon un test mené par le centre de recherche appliquée de State Street auprès de 16 pays pour mesurer le niveau de connaissances financières d'investisseurs particuliers (*) , les sujets de Sa Majesté concernés se classent 3ème derrière leurs alters ego à Singapour et en Australie. Ils parviennent même à battre les canadiens et leurs homologues à hong-kong. Et les Français ? Loin de briller, ces derniers se classent... 16ème et derniers du classement. Maigre consolation : les américains figurent, pour leur part, dans le ventre mou du tableau, à la 10ème place.

Indépendement de cette étude - mais finalement, pas très éloignée - une deuxième enquête de State Street a pointé la méconnaissance fondamentale des investisseurs de certains mécanismes financiers. Notamment, celui concernant le fonctionnement des obligations et leur rôle dans un portefeuille de retraite. Ainsi, en chiffres, plus d'un tiers des participants ont indiqué que les obligations aident à atténuer l'impact de l'inflation, alors qu'en fait celles-ci sont extrêmement vulnérables à une hausse de l'inflation. D'autre part, près de la moitié des personnes interrogées semble ignorer que les obligations présentent un " risque moins élevé que les actions " et 70% d'entre elles semblent ignorer que les obligations affichent une " volatilité plus faible " que les actions.

Par ailleurs, les investisseurs se sont dits convaincus que - jusqu'à présent - " l'achat d'un terrain ou d'une propriété " a été leur meilleur placement, devançant toutes les autres formes d'investissement, y compris l'achat d'actions, de produits de taux, de fonds communs de placement et de matières premières.

Deux-tiers d'entre eux (66%) pensent également qu'à ce jour, leur meilleur placement est entièrement attribuable à leur propre décision, ce qui ne manquera pas d'alimenter les débats alors que les conditions de mise en oeuvre de la directive européenne sur les marchés financiers, dite MIF II, adoptée le 15 mai dernier par le Parlement européen suscite de fortes polémiques...

Enfin, une dernière enquête de State Street concernant l'allocation d'actifs met en évidence la prudence des investisseurs particuliers. Malgré les records enregistrés sur les marchés boursiers, ces dernier ont considérablement accru leur poche de liquidités. Au cours des deux dernières années, cette classe d'actifs est ainsi passée d'une moyenne mondiale de 31% en 2012 à 40% en 2014. Aux États-Unis, ces allocations ont augmenté de 26% en 2012 à 36% en 2014. Au Japon cette part atteint 57%, ce qui constitue un record mondial. La France arrive en 7ème position dans ce classement avec une part à 43%.

(*) 2880 investisseurs particuliers interrogés au premier trimestre 2014, disposant un patrimoine investissable compris entre 250 000 dollars et 1 million de dollars

1 commentaire

  • 05 août 20:29

    Avec des PV sur valeurs mobilieres imposées à 39,5 %,je pense qu'il est tout aussi sage de s'acheter sa propriété .L'enquête ne se préoccupe pas des impôts ,elle a tout faux .


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