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Dette souveraine-Retournement de situation positif en 2018-SP
information fournie par Reuters 13/12/2017 à 14:56

    LONDRES, 13 décembre (Reuters) - Le processus de dégradation 
de la notation des dettes publiques consécutif à la crise 
financière mondiale de 2008 devrait prendre fin l'an prochain, 
estime l'agence de notation Standard & Poor's. 
    Durant cette période et jusqu'à ce jour, S&P a procédé à 
deux fois plus de déclassements de dettes souveraines que de 
relèvements. 
    La notation moyenne des dettes souveraines a également été 
abaissée d'un cran au cours des 10 dernières années, à "BBB-", 
tout juste à l'intérieur de la catégorie d'investissement mais 
il semble que le vent ait tourné à présent. 
    "Cela semble indiquer que la glissade lente et inexorable 
des ratings souverains durant la dernière décennie s'arrêtera en 
2018", dit Moritz Kraemer, l'un des principaux analystes de la 
dette souveraine de S&P. "Il se peut bien qu'on assiste même à 
un léger mieux du rating moyen; en ce sens, 2018 pourrait être 
une année charnière". 
    Ce changement interviendrait dans un contexte de reprise 
d'une croissance économique mondiale qui s'appuie sur un effort 
d'accommodation monétaire sans précédent de la part des grandes 
banques centrales de la planète. 
    Les taux directeurs de ces dernières restent proches de zéro 
et le bilan des quatre premières d'entre elles (Réserve 
fédérale, Banque centrale européenne, Banque d'Angleterre et 
Banque du Japon) a quadruplé durant la crise financière pour 
atteindre près de 16.000 milliards de dollars, soit près de 20% 
du produit intérieur brut (PIB) mondial. 
    Malgré ces bonnes nouvelles, S&P prévient que ce mieux reste 
fragile: "Toutes choses égales par ailleurs, on peut penser que 
les souverains les plus exposés à un retournement des flux de 
capitaux seraient ceux qui afficheraient une plus grande 
dépendance à l'épargne extérieure (et ainsi aux flux de capitaux 
entrants) pour financer leurs modèles économiques", a ajouté 
Kraemer. 
    Se fondant sur six variables, l'analyste estime que les pays 
les plus exposés aux répercussions d'un resserrement monétaire 
sont, par ordre décroissant, le Venezuela, les Bahamas, le 
Mozambique, le Monténégro, la Turquie, l'Ethiopie, le Pakistan, 
le Kenya, Oman et le Sri Lanka. 
    Parmi les grands pays émergents, la Turquie semble la plus 
exposée. Elle figurait dans la liste des "Cinq Fragiles" de 
2013, lorsque la Réserve fédérale avait laissé entendre qu'elle 
pourrait bientôt dénouer son programme d'assouplissement 
quantitatif (QE). 
    Parmi les autres pays membres de cette liste à l'origine, 
l'Afrique du Sud, l'Indonésie et l'Inde sont bien engagés sur la 
bonne voie, tandis que le Brésil est à présent l'une des 
économies émergentes les plus résistantes, a observé Kraemer. 
     
     
 
 (Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc 
Joanny) 
 

Cette analyse a été élaborée par Reuters et diffusée par BOURSORAMA le 13/12/2017 à 14:56:15.

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