Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

France-Une convention de cyberdéfense avec huit grands groupes industriels
information fournie par Reuters 14/11/2019 à 12:00

Une convention de cyberdéfense avec huit grands groupes industriels (Crédits photo : crédit Thales -  )

Une convention de cyberdéfense avec huit grands groupes industriels (Crédits photo : crédit Thales - )

PARIS, 14 novembre (Reuters) - Le gouvernement français signe jeudi une convention de trois ans sur la cybersécurité avec huit grands groupes industriels de Défense qui doit permettre de fluidifier l'échange d'informations et renforcer notamment la sécurisation des sous-traitants face à un nombre croissant de cyberattaques.

Cette convention, signée par la ministre des Armées Florence Parly d'un côté et Airbus AIR.PA , Ariane group, Dassault aviation AVMD.PA , MBDA, Naval Group, Nexter, Thalès TCFP.PA , Safran SAF.PA de l'autre, formalise "les engagements mutuels pris pour protéger notre chaîne d'approvisionnement de la menace cyber", indique-t-on au ministère.

"Il faut prendre en compte la chaîne de sous-traitance, on a pu voir qu'il y avait des lacunes à ce niveau-là", ajoute-t-on. "Certains maîtres d'oeuvre industriels ne se soucient pas de leurs sous-traitants, de la façon dont ils traitent les données sensibles."

La question de la sécurisation des sous-traitants a été soulevée fin septembre après des informations de presse selon lesquelles Airbus aurait été visé ces derniers mois par quatre attaques informatiques" majeures" lancées via des sous-traitants.

En octobre, le directeur général de l'Agence nationale pour la sécurité des systèmes informatiques (Anssi), Guillaume Poupard, a estimé qu'à "force de sécuriser les grands groupes, les attaquants" passaient "de plus en plus par les fournisseurs ou les sous-traitants qui ont un accès privilégié à leurs systèmes d'information".

Concernant l'industrie de Défense, il est effectivement "plus facile de piéger un système d'armes en cours de développement chez des petits industriels qui n'ont pas les moyens pour se protéger, que lorsqu'il est déployé en opération", souligne-t-on au ministère des Armées. "Il faut donc prendre en compte ces phases amont de développement".

(Marine Pennetier, édité par Sophie Louet)

Valeurs associées

148.50 EUR Euronext Paris -0.64%
188.50 EUR Euronext Paris -2.28%
165.10 EUR Euronext Paris -2.65%
207.20 EUR Euronext Paris -0.53%

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.