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L'épouse de Carlos Ghosn recherchée par la justice japonaise
information fournie par Reuters 07/01/2020 à 21:43

 (Actualisé avec déclarations de Carole Ghosn §3-5 et 10)
    TOKYO/BEYROUTH, 7 janvier (Reuters) - La justice japonaise a
émis mardi un mandat d'arrêt à l'encontre de l'épouse de Carlos
Ghosn, alors que Tokyo multiplie les initiatives pour obtenir le
transfert de l'ancien patron de l'alliance Renault-Nissan qui a
fui au Liban et s'exprimera mercredi au cours d'une conférence
de presse très attendue.
    Carole Ghosn est soupçonnée de fausse déclaration pour avoir
prétendu ne pas connaître ou n'avoir jamais eu de contacts avec
des personnes liées à une entreprise qui a reçu des paiements de
Nissan Motor  7201.T , dont une partie a ensuite été reversée à
une société appartenant à son mari.
    "Il s'agit d'une vengeance des procureurs japonais", déclare
l'épouse de Carlos Ghosn, citée par Le Parisien. "Ils l'ont
annoncé juste avant la conférence, espérant mettre la pression
sur mon mari et me punir une fois de plus. Je trouve ça petit de
la part d'une prétendue grande démocratie."
    "J'ai déjà été humiliée au Japon, où j'ai été accusée de
fuir la justice alors que c'est absolument faux! J'y suis
pourtant retournée de moi-même, en avril dernier, j'ai été
entendue 4 heures et je suis sortie libre de toute charge." 
    Carole Ghosn assure également, comme l'a déjà affirmé son
mari, qu'elle n'était "au courant de rien" concernant la fuite
de l'ancien président de Nissan. "J'étais à Beyrouth avec mes
enfants pour fêter Noël, quelqu'un m'a appelée pour me dire :
J'ai une surprise pour toi. C'était la plus belle de toute ma
vie!"
    À Beyrouth, le ministère de la Justice a confirmé
qu'Interpol avait transmis une "notice rouge" à la justice
libanaise concernant Carlos Ghosn et qu'elle prendrait les
mesures nécessaires. Aucun mandat d'arrêt visant son épouse, qui
se trouve également à Beyrouth, n'a en revanche été reçu,
précise-t-il.
    Une "notice rouge" consiste à demander aux pays concernés de
localiser et de procéder à l’arrestation provisoire d’une
personne dans l’attente de son extradition, de sa remise ou de
toute autre procédure judiciaire, mais Le Liban n'extrade pas
ses ressortissants. 
    "Ghosn est un citoyen libanais et a le droit d'être traité
comme tel (...) et son arrivée sur le territoire libanais est
légale", souligne le ministère de la Justice, dans un
communiqué.
    Carlos Ghosn donnera mercredi une conférence de presse très
attendue, la première depuis son arrestation au Japon en
novembre 2018, durant laquelle il pourrait lever un coin de
voile sur les circonstances de sa fuite vers le Liban et sur le
"complot" à l'origine, selon lui, de sa disgrâce soudaine.
    "Il va s'expliquer, faire éclater la vérité. Pas une seconde
je n'ai douté de mon mari, victime d'un complot industriel et de
la guerre entre Renault et Nissan", déclare Carole Ghosn au
Parisien.

 (Makiko Yamazaki à Tokyo et Samia Nakhoul à Beyrouth, version
française Nicolas Delame, Jean-Philippe Lefief et Jean-Stéphane
Brosse)
 

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2 commentaires

  • 07 janvier 16:12

    Bientôt le Japon va lancer un mandat contre le jardinier ou le chien des Ghosn pour essayer de récupérer un moyen de pression, ils ne peuvent juste pas réaliser un procès normal, avec des preuves et un jugement sur preuve?


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