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Le CAC 40 enregistre sa plus mauvaise année depuis 7 ans
information fournie par H24 Finance pour Boursorama 03/01/2019 à 15:40

Le CAC 40 enregistre sa plus mauvaise année depuis 7 ans - H24 pour Boursorama

Le CAC 40 enregistre sa plus mauvaise année depuis 7 ans - H24 pour Boursorama

2018 : pire année boursière pour le CAC 40 depuis 2011

Le chiffre était attendu et permet de clore le chapitre d'une année 2018 particulièrement agitée sur les marchés : le CAC 40 (calculé hors dividendes) accuse finalement une baisse de 10,95% sur l'année civile pour atteindre 4730,69 points alors qu'il affichait un niveau à 5312,56 points à fin 2017.

C'est la pire année boursière pour l'indice français depuis 2011 (-16,95%), lorsque les économies avaient été secouées par la crise des dettes souveraines en zone euro.

Après un exercice 2017 euphorique (+9,26%) et sans mouvement brusque sur les marchés, un retour de la volatilité était certes attendu. Si celui-ci s'est effectivement matérialisé, le CAC 40 avait cependant dépassé pour la 1ère fois depuis plus de 10 ans la barre des 5600 points au printemps, donnant raison aux investisseurs qui avaient suivi le fameux adage « Sell In May And Go Away » (Vendez en mai et partez).

L'indice s'est malgré tout maintenu autour de 5300 points jusqu'à début octobre avant de plonger au cours du dernier trimestre. Il revient désormais à son niveau de décembre 2016.

Les bourses européennes dans le rouge

Dans ce contexte, l'indice des plus grandes valeurs françaises ne fait pas figure d'exception. Le DAX (indice des 30 plus importantes sociétés allemandes cotées à la bourse de Francfort) se replie de 18,73% en 2018 et la zone euro subit également un net recul avec l'indice Euro Stoxx 50 clôturant à -14,34% sur l'année.

C'est donc l'ensemble des bourses européennes qui a pâti d'un environnement économique incertain. « L'épée de Damoclès est le risque géopolitique car ça peut assez vite déraper partout » explique Serge Pizem, Responsable mondial de la gestion multi-classes d'actifs chez Axa IM. Un risque illustré par la crise italienne et le flou persistant autour du Brexit.

2019, dans la continuité de 2018 ?

Les économistes ne prévoient pas de ralentissement de cette volatilité des marchés en 2019, une hausse étant même envisagée par certains experts. « En effet, les tensions commerciales, le resserrement des conditions financières à l'échelle mondiale et les craintes entourant la soutenabilité de la dette et la stabilité bancaire en Italie pèseront » estime Shamik Dhar, Chef Économiste chez BNY Mellon IM.

Des secousses sont donc à prévoir et compliqueront la tâche des investisseurs. Il semble donc que l'Europe peut être confrontée à une année plutôt difficile en 2019. « Toutefois, il est encourageant de constater que les baisses des cours boursiers de 2018 ont déjà rétabli une prime de risque sur les actions, tant sur les marchés émergents que dans la zone euro, conséquence de la baisse considérable des valorisations » nuance Stefan Keller, stratégiste allocation d'actifs chez Candriam.

L'année passée, les allocataires d'actifs avaient très peu d'endroits où investir et l'exercice s'était avéré particulièrement délicat en raison d'une baisse simultanée de 60% des classes d'actifs, une première depuis 10 ans.

« Les investisseurs vont débuter l'année 2019 comme à la fin 2018 : fébriles et inquiets de la volatilité. Cela milite donc pour une allocation prudente » suggère Igor de Maack, porte-parole de la gestion chez DNCA.

5 commentaires

  • 09 janvier 13:13

    Marron macro ?...


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