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Le point hebdo des marchés : on se rassure comme on peut….
information fournie par BlackRock 23/03/2022 à 10:09

"Ce qui est remarquable dans les déclarations fracassantes du président de la Fed, c'est que la banque centrale elle-même s'attend à ce que la valeur cible de son cycle de relèvement des taux d'intérêt, actuellement entamé, soit de 2,75%, soit supérieure à ce qu'elle considère comme son taux cible." (Crédits photo : Federal Reserve -  )

"Ce qui est remarquable dans les déclarations fracassantes du président de la Fed, c'est que la banque centrale elle-même s'attend à ce que la valeur cible de son cycle de relèvement des taux d'intérêt, actuellement entamé, soit de 2,75%, soit supérieure à ce qu'elle considère comme son taux cible." (Crédits photo : Federal Reserve - )

  • Les investisseurs sautent sur les actifs à risque
  • La Réserve fédérale américaine fait preuve d'une détermination farouche
  • Les images apocalyptiques de Marioupol font craindre le pire

Presque tous les signes étaient pro risque (« risk-on ») la semaine dernière. Les principaux baromètres boursiers ont enregistré des hausses de 5 à 6% avec une volatilité nettement plus faible que les semaines précédentes, les taux d'intérêt des obligations d'État sûres ont fortement augmenté (de 9 points de base pour les obligations fédérales à dix ans, à 0,33%, et de 14 points de base pour leurs équivalents américains, qui ont ainsi atteint un rendement de 2,15%), le prix de l'or a légèrement baissé.

Tout cela suggère qu'une majorité d'acteurs du marché des capitaux considèrent qu'un ralentissement économique brutal est peu probable et qu'une partie du marché estime qu'une solution diplomatique en Ukraine à toutes les chances de se matérialiser. Les deux signifieraient sans doute que nous nous en tirerions à bon compte sur les marchés cette année. Malheureusement, comme nous l'avons expliqué ici au cours des dernières semaines, il existe des doutes sur ces deux points.

Aux Etats-Unis en tout cas, la banque centrale se montre farouchement déterminée à faire face à l'inflation qui a entre-temps atteint 7,9%. Ainsi, non seulement la hausse des taux de 0,25 point de pourcentage attendue par tous, la première depuis 2018, a été décidée mercredi, mais six autres ont été promises pour le reste de l'année. De plus, selon le président de la Fed Jerome Powell, la réduction du bilan commencera lors d'une prochaine réunion.

En fonction de la vitesse de cette réduction et de la manière dont on l'organise (passivement, en renonçant à réinvestir les obligations arrivant à échéance, ou activement, c'est-à-dire en les vendant), ce drainage des liquidités permet, compte tenu des taux d'intérêt réels toujours très bas, de freiner davantage les conditions de la politique monétaire que les hausses de taux d'intérêt - prévues de manière progressive.

Ce qui est remarquable dans les déclarations fracassantes du président de la Fed, c'est que la banque centrale elle-même s'attend à ce que la valeur cible de son cycle de relèvement des taux d'intérêt, actuellement entamé, soit de 2,75%, soit supérieure à ce qu'elle considère comme son taux cible (« Fed Funds Target Rate ») à long terme, à savoir 2,375%. La Fed va ainsi au-delà de l'annonce d'une simple normalisation de la politique monétaire.

En signalant ainsi qu'elle resserrera les conditions monétaires - même légèrement - au-delà de la normale, elle communique l'objectif de contrer le risque perçu d'une économie en surchauffe (il a été question d'un marché du travail "extrêmement serré"). Ici aussi, à l'instar des acteurs des marchés financiers, on ne ressent donc guère l'inquiétude que la combinaison des conséquences persistantes du Covid, de la guerre de la Russie en Ukraine et d'un rééquilibrage du monde moins favorable au commerce puisse avoir un effet négatif sur la dynamique économique des Etats-Unis.

Ukraine : peu de raisons d'être optimiste

Pendant ce temps, il n'y a guère de raisons d'être optimiste en Ukraine. Certes, l'armée ukrainienne, équipée d'armes de plus en plus modernes, a pu stopper en de nombreux endroits l'avancée russe apparemment mal préparée. Mais pour pouvoir repousser l'agresseur, la force et le matériel manquent, de sorte que dans les grandes villes assiégées, même si elles ne sont pas complètement encerclées, de Kharkiv et Kiev, une bataille d'usure qui pourrait durer des mois, avec de très nombreuses victimes, menace.

Des images de la ville portuaire de Marioupol, coupée du monde extérieur et privée d'eau et d'électricité depuis des semaines, montrent depuis plusieurs jours que de telles attentes apocalyptiques ne sont nullement exagérées. La volonté de l'armée russe de commettre presque quotidiennement de nouveaux crimes de guerre contre la population civile (bombardement apparemment ciblé d'hôpitaux, d'abris et de couloirs de fuite) laisse supposer que Poutine est prêt à l'extrême. En outre, les échecs militaires de la Russie jusqu'à présent ne devraient pas inciter à sous-estimer le potentiel d'escalade par des armes toujours plus destructrices.

Ainsi, outre les missiles hypersoniques 'Kinjal' récemment utilisés, l'armée russe dispose d'au moins 2000 armes nucléaires tactiques. Il n'est pas exclu que l'utilisation de moyens même aussi proscrits ait lieu si Poutine estime qu'il s'agit du seul moyen de briser la résistance de la population ukrainienne. En ce sens, tout porte à croire que la catastrophe va plutôt se poursuivre, que les choses vont encore empirer avant que la guerre n'arrive à son terme. Si c'est le cas, l'état actuel du marché, plutôt détendu, est peut-être le symptôme d'une attitude générale d'auto-conviction, lors de laquelle les acteurs se rassurent comme ils peuvent. Il pourrait ainsi être judicieux de construire des portefeuilles plus robustes à long terme.


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1 commentaire

  • 23 mars 11:05

    Que du blablaterage inutiles, la guerre est déjà dans les cours , c est ainsi ,le marché anticipe toujours , c est l'inflation qui inquiète.


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