François Lett, Directeur du développement éthique et solidaire
En janvier 2020, une lettre signée de Larry Fink, le patron de BlackRock, fit grand bruit. Le leader mondial de la gestion d'actifs y déclarait vouloir se désengager de l'industrie du charbon et exiger que le reste de ses actifs soit aligné
sur l'Accord de Paris. Larry Fink justifiait cette annonce en raison de la matérialisation grandissante du « risque de
transition » vers une économie bas carbone qui faisait craindre la dévalorisation des actifs liés aux énergies fossiles. Chez les spécialistes on parle de « stranded assets », soit les actifs échoués, c'est-à-dire qui ne valent plus grand-chose sur le marché. En réalité... la lettre était un canular conçu par les activistes écologistes « The Yes Men », qui ont réussi à piéger jusqu'au Financial Times.
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