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Les enchères sur la 5G auront lieu mi-avril en France, selon l'Arcep
information fournie par Reuters 14/01/2020 à 12:25

LES ENCHÈRES SUR LA 5G AURONT LIEU MI-AVRIL EN FRANCE, SELON L'ARCEP

LES ENCHÈRES SUR LA 5G AURONT LIEU MI-AVRIL EN FRANCE, SELON L'ARCEP

PARIS (Reuters) - Les enchères en vue de l'attribution des fréquences 5G en France auront lieu mi-avril avec l'objectif de permettre la commercialisation des premières offres en juillet, déclare le président de l'Arcep, l'Autorité de régulation des télécoms, dans une interview que publie mardi Le Monde.

Sébastien Soriano ajoute que cette nouvelle norme constitue un "saut vers l’hyperconnectivité" et estime qu'elle justifie un "renforcement de la régulation".

"Les enchères auront lieu mi-avril et l'attribution des fréquences sera effective en juin, pour une ouverture commerciale avec les premières offres 5G à partir de juillet", déclare-t-il.

Prié de dire si le prix plancher fixé à 2,17 milliards d'euros pénalisera les plus petits opérateurs, Bouygues Telecom et Free, dont les capacités financières sont moins importantes que celles d'Orange et SFR, le président de l'Arcep répond que "c'est difficile à dire, car cela dépendra du résultat final de la procédure".

"Si les opérateurs, y compris les deux plus petits, ont de l'ambition pour la 5G, ils peuvent accéder aux fréquences. Evidemment, cela aura un prix. Mais il n'y a pas de handicap discriminant", ajoute-t-il.

Il se dit au passage "à l'écoute" des propositions des opérateurs concernant une mutualisation des réseaux.

"La mutualisation a nécessairement une limite. Pour autant, dans un marché à quatre opérateurs, elle peut être une manière de combiner le meilleur des mondes, à savoir une concurrence intense et des synergies dans les déploiements afin d'éviter des coûts trop élevés", dit-il, évoquant notamment l'intérêt d'une telle méthode pour couvrir les zones rurales.

Refusant de se prononcer sur la question de Huawei, le fabricant chinois que les Etats-Unis accusent d'être lié à l'appareil d'Etat, il observe en revanche que le passage à la 5G est "un saut vers l'hyperconnectivité".

"Cela pose la question de la collecte des données. L'une des responsabilités de l'Arcep est de veiller à ce que les échanges de communication entre les personnes soient bien protégés", ajoute-t-il.

"Dans un monde où les technologies sont massivement développées par les entreprises privées, nous devons nous assurer qu'elles ne le sont pas contre l'intérêt des gens. Cela appelle plus de régulation."

Or, indique-t-il, "aujourd'hui, la régulation des télécoms est fondée uniquement sur celle des réseaux. Elle est aveugle à ce qui se passe dans les objets."

(Henri-Pierre André, édité par Sophie Louet)

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3 commentaires

  • 16 janvier 09:54

    A vouloir tout réglementer avec des fonctionnaires qui sont incomlpétents sur ces sujets, on s'enfonce pendant que Chine et Américains prennent les places. Il faut donner plus de pouvoir aux grands opérateurs Orange etc au lieu de les étouffer de réglementations inutiles.


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