Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Réformes-Philippe promet de "frapper vite, frapper fort"
information fournie par Reuters 10/01/2019 à 21:28

    COLOGNE, Allemagne, 10 janvier (Reuters) - Edouard Philippe
a promis jeudi de poursuivre les réformes en France et dit,
après avoir évoqué l'assurance chômage et la réforme de l'Etat,
sa volonté de "frapper vite, frapper fort".
    Lors d'un discours à Cologne (Allemagne), le Premier
ministre français a présenté ce désir de réformes comme une
réponse à la crise des "Gilets jaunes", au même titre que les
mesures de pouvoir d'achat actées en décembre et le grand débat
national.
    Défendant l'action de l'exécutif pour accroître la
compétitivité de l'économie française, il a assuré l'auditoire
de sa "volonté résolue de poursuivre les réformes car
l’immobilité serait probablement le plus grand risque".
    Il a cité la négociation en cours entre organisations
syndicales et patronales sur l'assurance chômage - "nous
pourrons reprendre leurs travaux et, le cas échéant, si elles
n'étaient pas arrivées au terme de leur négociation, les
compléter" - puis l'objectif de "continuer à transformer l'Etat
français".
    "Nous voulons frapper vite, frapper fort, agir de manière
profonde, faire en sorte que nous restions dans une logique de
mouvement et jamais que nous nous enterrions dans une logique
d’immobilité", a-t-il déclaré. 
    Les mesures prises face à la crise des "Gilets jaunes"
accroîtront le déficit public français cette année mais ne
remettent pas en cause la volonté de l'exécutif de contenir les
dépenses publiques et de réaliser des économies, a-t-il ajouté.
    La détermination de l'exécutif à poursuivre son effort de
réformes structurelles a été saluée jeudi par le gouverneur de
la Banque de France, François Villeroy de Galhau, lors d'une
conférence à Luxembourg.      
    Edouard Philippe recevra vendredi les représentants des
principales organisations syndicales et patronales, sauf la CGT
et Solidaires, pour discuter des modalités d'organisation du
grand débat dont Emmanuel Macron donnera le coup d'envoi mardi.
 
    

 (Jean-Baptiste Vey à Paris, avec Reuters TV à Cologne, édité
par Myriam Rivet)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.