(AOF) - Le chiffre d'affaires de Thales au premier trimestre 2024 s’établit à 4,42 milliards d'euros, contre 4,02 milliards d'euros au premier trimestre 2023, soit une hausse de 9,8% en données publiées ou une progression de 7,9% à périmètre et taux de change constants, intégrant des effets de change (-17 millions d'euros) et de périmètre (+99 millions d'euros). La croissance est tirée par les marchés matures, qui enregistrent une croissance organique de 8,1%, portée notamment par la solide dynamique de la France (+15,5%), du Royaume-Uni (+9%) et de l'Australie (+11,2%).
Les marchés émergents sont en croissance organique de 7%.
Les prises de commandes du premier trimestre 2024 s'élèvent à 5,03 milliards d'euros, en hausse de 46 % par rapport au premier trimestre 2023 à périmètre et taux de change constants, et de 47% à données publiées.
Au cours du trimestre, le groupe enregistre quatre grandes commandes d'un montant supérieur à 100 millions d'euros, pour un montant total de 1,61 milliard d'euros, à comparer à trois grandes commandes au premier trimestre 2023.
Les prises de commandes et le chiffre d'affaires du premier trimestre 2024 sont en ligne avec les attentes. Dans ce contexte, Thales confirme l'ensemble de ses objectifs annuels.
Comme en 2023, l'entreprise vise un ratio de book-to-bill supérieur à 1 et une croissance organique du chiffre d'affaires comprise entre 4 et 6%, correspondant à un chiffre d'affaires entre 19,7 et 20,1 milliards d'euros.
Le groupe anticipe aussi une marge d'Ebit comprise entre 11,7% et 12%, en hausse de 10 à 40 points de base par rapport à 2023.
Enfin, les perspectives pour 2024, notamment en termes de prises de commandes et d'acomptes à recevoir, amènent le groupe à établir son ratio de conversion en cash proche de 100% du résultat net ajusté, part du groupe.
AOF - EN SAVOIR PLUS
La fin d'un duopole ?
Depuis plusieurs décennies l'américain Boeing et l'européen Airbus se partagent 99% du marché mondial des avions de ligne de plus de 110 sièges. Ce marché pèse plus de 100 milliards de dollars par an. Néanmoins ce duopole paraît fragilisé en 2022 pour plusieurs raisons. D'abord, pour la première fois, deux avions monocouloirs moyen-courriers, le C919 du chinois Comac et le MC-21 du russe Irkut, s'apprêtent à entrer en service. A cela s'ajoute la crise du Boeing 737 MAX. Avec l'arrêt des livraisons de cet avion entre 2019 et 2021, l'équilibre de production a été rompu. En 2021 Boeing a affiché 340 livraisons, Airbus restant largement en tête, avec 611.
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