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Virbac en hausse sur fond de résultats résilients
information fournie par AOF 29/09/2023 à 15:41

(AOF) - Virbac (+5,75% à 257,50 euros) est en nette hausse ce vendredi après avoir présenté hier des résultats semestriels en légère baisse. Le laboratoire spécialiste de la santé animale a dégagé un résultat net part du groupe au premier semestre de 74,8 millions d'euros, en retrait de 3,2%. Sur les six premiers mois de l'année, le groupe a enregistré un Ebit ajusté en repli de 6,4%, à 109,9 millions d'euros. Déjà connu, le chiffre d'affaires s'est inscrit à 610,5 millions d'euros, en recul sur un an de 1% en données publiées et quasi stable (+0,4%) à taux de change et périmètre constants.

Le groupe a, par ailleurs, confirmé ses prévisions révisées d'une croissance du chiffre d'affaires à taux constants et périmètre attendu dans une fourchette de 0% à 4%.

L'érosion des résultats est " principalement expliquée par une augmentation de nos frais de R&D " affirme le groupe (+6,4 millions d'euros soit +1 point rapporté au chiffre d'affaires) pour qui cet effort est " en lien avec (les) précédentes communications relatant (sa) volonté d'accélérer (ses) investissements en la matière ". "Nos augmentations de prix nous permettent de compenser un léger effet de mix", est-il précisé.

TP Icap Midcap estime que Virbac " défend plutôt bien sa marge " mais reste à Vendre avec un objectif de cours de 219 euros, soulignant que " la visibilité pour 2024 demeure très limitée à date ".

Stifel est pour sa part à Conserver avec un objectif de 293 euros, soulignant que les objectifs maintenus impliquent désormais un rebond des ventes au second semestre, pour atteindre le milieu de la fourchette visée, et que la marge ajustée est " sous forte pression ".

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Sixième mondial de la santé animale avec 7 % du marché ;

- Chiffre d'affaires de 1,22 dM€, avec 4 filières spécialisées – animaux de compagnie, porcs, volailles & ruminants, aquaculture ;

- Montée de l’international : 42 % des revenus pour l’Europe, devant les pays émergents (33 %), notamment le Chili, la Chine et l’Inde puis l'Amérique du nord (13 %) ;

- Modèle d'affaires sur 4 piliers : bien-être des animaux de compagnie et services aux vétérinaires, positionnement du portefeuille de vaccins, réussite des projets de R&D et croissance externe ;

- Capital contrôlé par la famille fondatrice Dick (49,8 % des titres et 66,1 % des droits de vote), Marie-Hélène Dick Madelpuech présidant le conseil d’administration de 7 membres et Sébastien Huron assurant la direction générale ;

- Bilan quasiment non-endetté avec 857 M€ de capitaux propres.

Enjeux

- Plan stratégique 2030 :

- priorités commerciales aux Virbac Busters, l’extension géographique des produits clés, entrée sur de nouveaux marchés (petfood et les animaux d’élevage aux USA, antiparasitaires et petfood en Chine…),

- 20% de marge opérationnelle d'ici 2025-2030 et R&D sur chiffre d'affaires à 7% ;

- Stratégie d’accélération du développement international et d’amélioration de la compétitivité par la digitalisation des systèmes et de la production industrielle ;

- Stratégie d'innovation riche de + 9 000 brevets et ouverture d’un 9 ème centre de R&D, au Vietnam :

- fondée sur 3 piliers - alternatives aux antibiotiques et aux médicaments traditionnels, recours aux technologies respectueuses de l’environnement, et open innovation fondée sur les partenariats -universités, laboratoires de recherche publics, sociétés de biotechnologie et start-up ;

- Stratégie environnementale 2025:

- 4 grands objectifs : recul de 50 % du recours aux essais thérapeutiques sur animaux, de 5 % des consommations d’énergie, de 10 % des émissions carbone, de 5 % de la DCD (demande chimique en oxygène) et de 5 % du volume des déchets,

- réduction des emballages et du recours à l’eau,

- ligne de financement « verte » ;

- Après le renforcement des positions en Inde, 3ème filiale du groupe, expansion attendue aux États-Unis et en Chine (animaux de production et de compagnie) et lourds investissements industriels notamment à Carros en France dans les vaccins et les plateformes de biotechnologie ;

- Retombées de l’accélération de la R&D à 8,5 % des revenus et de la montée des investissements à 100 M€ dont 20 à 25 M€ dans le foncier en France.

Défis

- Contreperformance persistante du Chili, notamment sur les gammes antiparasitaires et antibiotiques, et limitations dans les capacités de production de vaccins pour chien et chat ;

- Attente de la mesure exacte des conséquences de la cyberattaque de juin 2023 ;

- Retards réglementaires dans la construction de l’usine de Nîmes dédiée aux animaux de compagnie ;

- Après une stabilité du chiffre d’affaires semestriel, perspectives 2023 abaissées : hausse du chiffre d’affaires de 0 à 4 %, marge opérationnelle de 12 à 13 %.

En savoir plus sur le secteur Pharmacie

Les biotechs mises à rude épreuve

Ces sociétés pâtissent d'un cycle économique beaucoup moins favorable, qui se traduit notamment par une baisse du financement par le capital-risque des start-up. Ces entreprises sont donc obligées de mener des plans de licenciement. A cela s'ajoute un cadre réglementaire bien plus contraint. D'abord, aux Etats-Unis, les mesures liées à l'Inflation Reduction Act (IRA) pourraient avoir un fort impact sur les marges des intervenants. En effet, à partir de 2026, le programme fédéral Medicare va pouvoir renégocier le prix des médicaments commercialisés depuis neuf ans (chimiques) ou 13 ans (biologiques), avec des rabais qui pourraient aller de 35 à 60 % pour les biotechs. De même, en Europe, avec la nouvelle réglementation du médicament présentée à Bruxelles en avril, la durée de protection d'un brevet va être réduite si le traitement innovant n'est pas commercialisé dans tous les pays-membres sous deux ans.

Valeurs associées

358.00 EUR Euronext Paris +1.13%

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 29/09/2023 à 15:41:00.

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