(AOF) - Après deux séances consécutives dans le vert, Vivendi cède 0,99% à 10 euros. Le groupe de médias et de communication a annoncé ce mardi la vente de ses activités de festivals et de billetterie à l'international à l'entreprise allemande CTS Eventim. Les deux sociétés ont signé une promesse d'achat. Le montant de la transaction n'a pas été précisé.
Les activités concernées par cette opération sont l'entreprise de billetterie See Tickets (ex-Digitick) à l'international, et des festivals de musique comme Garorock en France et Junction 2 en Grande-Bretagne.
"Les activités de salles de spectacle de Vivendi, dont L'Olympia à Paris, ainsi que See Tickets France et le Brive Festival ne sont pas concernés par cet accord", ont précisé les deux entreprises concernées.
CTS Eventim, "est le premier fournisseur en Europe de services de billetterie et de spectacle vivant, et le deuxième dans le monde", souligne le communiqué.
Le groupe Vivendi, contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré, a dégagé en 2023 un bénéfice net de 405 millions d'euros, après une perte d'un milliard l'année précédente. Son chiffre d'affaires a grimpé à 10,5 milliards, grâce notamment aux performances de sa filiale audiovisuelle Canal+.
Rappelons que Vivendi projette de se scinder en quatre entités: Canal+, Havas, une société regroupant édition et distribution (Lagardère et Prisma Media), ainsi qu'une société d'investissement.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur des Médias
L’intelligence artificielle, menace ou opportunité pour les éditeurs de presse professionnelle et spécialisée ?
Après avoir bataillé pour que les géants de la tech les rémunèrent au titre des droits voisins, les éditeurs de presse s'inquiètent de l'utilisation de leurs données au profit de l'intelligence artificielle (IA). L'IA générative se nourrit des informations qu'elle trouve sur internet, dont celles des médias. Ces derniers peuvent cependant empêcher l'utilisation de leurs données par une IA grâce à la directive européenne de 2019 et sa traduction en droit français, qui encadrent la recherche de textes et de données. Toutefois cela reste théorique. En attendant, certains acteurs spécialisés du monde de l’édition s’emploient à rassurer les investisseurs après la perte de valeur en bourse de certaines entreprises. Ainsi les spécialistes de l'information professionnelle, ou éditeurs de publications académiques, tels que RELX, Pearson ou Wolters Kluwer multiplient les messages rassurants et présentent l’IA davantage comme une opportunité qu’une menace en soulignant qu’ils utilisent eux-mêmes l’IA. Les analystes restent généralement confiants sur ces acteurs de l’édition spécialisée car leur solide atout repose sur la fiabilité des informations qu’ils transmettent, ce qui est encore loin d’être le cas de l’IA. Pour le moment…
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer