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EDF : le rapport par-le-menteur

08 juil. 2018 07:33

EDF livre des précisions sur la sécurité de ses centrales nucléaires en France, alors que la Commission d'enquête dédiée à la sûreté et à la sécurité des installations nucléaires de l'Assemblée Nationale a présenté son rapport. "EDF a répondu à l'ensemble des demandes exprimées par la Commission d'enquête, dans le cadre légal", estime le groupe. Une soixantaine de questions complémentaires ont également été adressées par écrit à EDF. Elles ont fait l'objet de réponses détaillées. 2.000 pages de documents ont ainsi été transmis.

A la demande de la Commission d'enquête, trois journées de visites ont été organisées sur les centrales nucléaires de Gravelines (le 18 mai 2018), de Tricastin (le 1er juin 2018) et sur le chantier EPR de Flamanville 3 (le 6 juin 2018). Le programme de ces différentes visites a été fixé en lien avec la Commission d'enquête et a permis de répondre à l'ensemble des interrogations. La synthèse du rapport ne relève aucun manquement aux obligations incombant à l'exploitant.

Au vu des préconisations de la Commission d'enquête, EDF constate que "les dispositifs mis en place en France pour assurer la sécurité des centrales nucléaires sont très largement validés".

Concernant la sûreté nucléaire, "EDF en a fait sa priorité dès le démarrage de ses centrales nucléaires et est engagé dans une démarche d'amélioration continue". L'Autorité de sûreté nucléaire a d'ailleurs jugé "globalement satisfaisante" la sûreté des centrales nucléaires françaises en 2017.

EDF souhaite apporter certaines précisions. "Tous les salariés intervenant sur les centrales nucléaires sont soumis aux mêmes conditions d'intervention, bénéficient d'une protection identique vis-à-vis des risques, de formations similaires et d'un même suivi médical, quel que soit leur statut", explique ainsi le groupe. "Depuis le 1er février 2013, EDF a intégré un cahier des charges social à ses appels d'offres. En plus des exigences techniques, les entreprises doivent donc s'engager à déployer un ensemble de mesures couvrant les domaines relatifs aux conditions d'exercice de la sous-traitance comme : le professionnalisme des intervenants, la radioprotection, la prévention des risques professionnels, le suivi médical, la limitation des niveaux de sous-traitance à trois niveaux. Cette limitation des niveaux de sous-traitance est, depuis le 28 juin 2016, encadrée par décret".

Au sujet de la gestion des déchets nucléaires, EDF précise que dans le cadre du Plan National de Gestion des Matières et des Déchets Radioactifs (PNGMDR) 2016-2018, l'Autorité de Sûreté Nucléaire et la Direction Générale de l'Environnement et du Climat ont demandé à EDF de proposer une solution pour disposer de nouvelles capacités d'entreposage de combustibles usés à horizon 2025-2035.

Un entreposage en piscine a été jugé préférable, par EDF en lien avec l'ASN, et un dossier d'option de sûreté a été remis à sa demande. Le débat public qui sera engagé au second semestre 2018 afin de définir le PNGMDR 2019-2021 devrait statuer sur la solution à adopter.

EDF dit également assumer l'entière responsabilité financière du démantèlement de ses centrales nucléaires. Le groupe rappelle que la réglementation française (loi du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs et ses textes d'application) a créé un mécanisme à la fois contraignant pour les exploitants nucléaires et sécurisé. La loi prescrit d'affecter des actifs financiers dédiés au financement des charges relatives au démantèlement des installations nucléaires ainsi qu'à la gestion de long terme des déchets radioactifs. Ils sont identifiés et isolés de la gestion des autres actifs ou placements financiers de l'entreprise, afin d'assurer leur disponibilité le moment voulu. Ces actifs et les montants provisionnés font l'objet d'un suivi et d'un contrôle strict et régulier du Conseil d'Administration et de l'Etat.

Au 31 décembre 2017, les montants provisionnés relatifs aux obligations nucléaires de long terme, principalement pour la déconstruction des centrales nucléaires, les derniers coeurs et la gestion à long terme des déchets radioactifs (dont le projet de stockage Cigéo), s'élèvent à 25,9 milliards d'euros pour une valeur des actifs dédiés à 28,1 milliards d'euros, soit un taux de couverture de 108,5% (comptes consolidés du Groupe EDF au 31/12/2017).

Les provisions pour la déconstruction du parc en exploitation ont fait l'objet d'un audit commandité par le Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer. Le Ministère a conclu que l'audit, rendu public le 15 janvier 20162, conforte globalement l'estimation faite par EDF du coût de démantèlement de son parc nucléaire.

"Par ailleurs, EDF a tenu compte des recommandations qui lui ont été adressées dans le cadre de cet audit, à compter des états financiers du Groupe arrêtés au 31 décembre 2016. Les comptes du Groupe EDF sont audités et certifiés par ses commissaires aux comptes. Ils font l'objet de contrôles réguliers de la Cour des Comptes", rappelle le groupe.

Lors d'une première lecture du rapport, EDF a constaté "la présence d'un certain nombre d'erreurs factuelles". Le Groupe va l'étudier en détail et apportera les précisions nécessaires, d'ici la fin du mois. "La sûreté nucléaire est la priorité du Groupe", conclut EDF.

1 réponse

  • 08 juillet 2018 07:38

    Le groupe énergétique EDF a contesté plusieurs éléments d'un rapport parlementaire sur la sécurité et la sûreté des installations nucléaires en France publié jeudi.

    Dans ce rapport, la commission d'enquête parlementaire soumet une liste de 33 propositions pour renforcer la sécurité des centrales. A la suite de sa parution, EDF a indiqué dans un communiqué avoir décelé au cours d'une première lecture "un certain nombre d'erreurs factuelles" et a ajouté des précisions "nécessaires [seraient] apportés d'ici à la fin du mois".

    Lors d'une conférence téléphonique, Dominique Minière, le directeur exécutif en charge de la production nucléaire et thermique d'EDF, a notamment souligné sa désapprobation concernant la sous-traitance des activités de maintenance sur ses sites.

    Le rapport parlementaire indique que le taux de sous-traitance de ces activités "a augmenté ce qui est faux", a-t-il déclaré. D'après Dominique Minière le taux de sous-traitance des activités de maintenance est resté stable depuis des années, à 80%. Ces opérations sont confiées aux groupes qui ont réalisé les composants des centrales, comme par exemple Framatome ou General Electric, des acteurs à même "d'assurer une maintenance de qualité", a-t-il ajouté.

    Dominique Minière a aussi contesté la "perte de compétence des opérateurs" épinglée par le rapport parlementaire et qui serait liée à ce recours à la sous-traitance. "Il n'y a pas de pertes de compétences de la part de nos équipes", a-t-il assuré.

    Le directeur exécutif d'EDF en charge de la production nucléaire a aussi pointé des "aberrations" au sujet du principe de "l'exclusion de rupture", qui écarte la possibilité d'incident sur les équipements les plus modernes. Le rapport selon lui "sous-entend" que ce principe est généralisé à l'ensemble du parc nucléaire existant ainsi qu'aux activités de maintenance, alors qu'il est pour le moment limité à certaines parties du réacteur nouvelle génération, l'EPR.

    Dominique Minière a néanmoins souligné que "globalement en première lecture, ce rapport conforte notre organisation et indique bien que nos installations sont solides et robustes tant face au risque terroriste ainsi qu'aux attaque d'avions".


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