Prenez le temps de lire....
Combien a t-on de filières pérennes, de masses stables et fiables........ 3
Filières thermiques flammes ( charbon, fioul, gaz, biomasse ).
Filière thermique nucléaire.
Filière hydraulique
Combien a t-on de filières de masses stables, fiables et non carbonées......... 2
La filière thermique nucléaire
La filière hydraulique.
Combien de filières de masses stables non carbonées que l'on peut développer ou remplacer........ 1,5
Le nucléaire pour MAINTENIR le volume de puissance installée aujourd'hui.
Et l'hydraulique, dans une moindre mesure car plus de 80% des sites sont déjà exploités. Mais il reste à renforcer le stockage par STEPs (station de transfert d'énergie par pompage). Bien qu'étant leader européen en hydraulique et STEPs, on peut optimiser le process hydraulique, en y incorporant des hydroliennes.
L'équation est pourtant très simple, on ne peut remplacer une énergie de MASSE STABLE par des énergies INTERMITTENTES et ALÉATOIRES.
On peut bien installer des éoliennes et du PV sur toute la France...... Une nuit sans vent..... on a besoin quand même de toute la puissance thermique flamme ou nucléaire installée aujourd'hui.....
c'est mathématiquement INCONTOURNABLE, même avec des millions de batteries.
On ne débouche sur rien, parce que les écolos ne veulent admettre que solaire et éolien sont "as been" avant même d'avoir pu naître et ne peuvent en aucun cas remplacer des énergies de masses stables.....point.
On peut diversifier son mix pour se la jouer ou se faire plaisir, mais on ne pourra en aucun cas diminuer la puissance installée de manière grossière comme envisagée.
Je l'ai exprimé des dizaines de fois:
L'Allemagne avec ses 110 000 MW de solaire et d'éolien, ne peut se passer de ses 100 000 MW thermique et nucléaire..... pour produire 550 TWh comme la France mais 7 à 8 fois plus carbonés.
Pour l'instant l'Allemagne équilibre avec son charbon, et elle n'a pas d'autre alternative.
Nous on équilibrera avec notre nucléaire, puisque dans les années 70 nous avons quitté les filières carbonées.
https://energy-charts.de/energy_pie_de.htm
Si on attend de "De rugy" l'orientation énergétique du pays, autant poser la question à une poule ou huître perlière..... Elles au moins leurs perles sont exploitables.... comestibles pour l'une et décoratives pour l'autre.
C'est bien là le problème, ce n'est pas qu'une histoire de fric........ c'est une histoire de pérennité technique et écologique.
De Rugy est déjà complètement à l'ouest.
Pour faire du jus à foison quand on en a besoin, il n'y a que le thermique flamme carboné ou le nucléaire qui peut y répondre.....:o))))
Et si on ne veut surtout pas de CO²..... et bien il ne reste que le NUCLEAIRE..... comme c'est ballot.
Aujourd'hui, on a:
22 300 MW de solaire et d'éolien
25 000 MW d'hydraulique
Et bien on ne peut diminuer la puissance nucléaire installée sans tomber dans une rupture technique.
Parce qu'une nuit d'hiver, les ERi sont en hibernation totale et ne produisent RIEN.
Non parce qu'il n'y en a pas assez, mais simplement parce que ces filières sont obsolètes, intermittentes et aléatoires dans une proportion de ZERO à 60% de leur puissance installée.
Une éolienne peut rester une semaine sans tourner, et ce n'est pas parce qu'elle tourne, qu'elle produit forcément, un vent faible peut la faire tourner à vide sans qu'elle ne délivre 1 MWh...
Donc quand il n'y a pas d'ERi qui produisent, on est IRRÉMÉDIABLEMENT obligé d'utiliser TOUTE la puissance classique et nucléaire......:o))) pour maintenir l'équilibre CNOSOMMATION / PRODUCTION.
On a 85 000 MW thermiques installés, dont on ne dispose + ou - que de 65 000 MW opérationnels en temps réel, (nucléaire, charbon, fioul, gaz, biomasse), + ou - 15 000 MW d'hydraulique sur les 25 000 MW installés......
Donc, l'hiver quand on consomme 70, 80 de moyenne, voire 100 000 MWh ( en pointe).... on ne peut se passer d'aucun composant classique ou d'en réduire la puissance installée, ou alors on importera jusqu'aux coupures techniques..
Les postulats de notre sinistre de l'écologie sont totalement -ons, parce que l'on a aucun choix.
Même si on n'arrive pas à descendre à 70 euros le MWh, l'EPR se fera obligatoirement. Ou alors on refera du charbon....:o)))²²
Et quand on en sera à 100 euros la tonne de CO², le problème se posera pour ceux qui tourne au charbon, déjà plus cher que le nucléaire historique aujourd'hui, mais si on rajoute la taxe écologique, il sera plus près des 150 ou 160 euros le MWh que des 70.....:o)))², et avec toujours 1 tonne de CO² par MWh charbon..... quel toon.
EPR ou pas.... La question ne reste pas ouverte, c'est simplement qu'il est totalement INCOMPÉTENT.
Il faut surtout qu'il arrête de tortiller du luc pour -hier droit..... ou qu'il laisse sa place à plus intelligent.
Heureusement que Macron semble avoir un peu plus les pieds sur terre.