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EDF : Bien beau de participer aux appels d'offres

23 juin 2023 17:50

encore faudrait il avoir le pognon et surtout les compétences !!!!

RTE au pied dun mur dinvestissements
Le Réseau de Transport de lElectricité va devoir mettre un sacré coup de collier pour acheminer à terre les électrons produits par la cinquantaine de parcs éoliens offshore (minimum), qui doivent sortir des flots dici à 2050. A défaut, il sera difficile de satisfaire les besoins croissants en électricité. Décarbonation oblige, les demandes de raccordement émanant de grands clients ont explosé au cours des dix-huit derniers mois, en particulier dans les zones industrialo-portuaires.

Un navire câblier en approche de la sous station électrique du futur parc éolien de Courseulles
A quinze kilomètres au large de Courseulles-sur-mer, le navire câblier affrété par le groupe Prysmian depuis l'Italie parachève une opération délicate. Il doit remonter des profondeurs l'un des deux énormes câbles qui ont été déroulés depuis la côte pour l'élever jusqu'à la sous station électrique du futur parc éolien du Calvados. Il y sera connecté ensuite par les équipes de RTE. La manœuvre exige du doigté. Un seul mètre de ce serpent de mer large comme un avant-bras et long de 40 kilomètres pèse la bagatelle de 120 kilos. Et pas question de se louper.

C'est, en effet, par ces deux câbles sous-marins que transiteront fin 2025 les électrons produits par la soixantaine d'éoliennes du parc d'EDF Renouvelables dont la puissance atteindra 460 MW. De quoi satisfaire aux besoins de 90% des foyers du département. « C'est la dernière étape qui couronne deux ans de travaux. 150 personnes et 6 grands navires de travail sont mobilisés pendant 14 jours. Heureusement, la météo est avec nous », raconte Jacques Fremaux, directeur du raccordement.

Un défi herculéen
Par sa complexité, le chantier de Courseulles donne une petite idée du défi technique et humain qu'attend le Réseau de Transport de l'Électricité dans les prochaines années. Seul acteur présent de l'amont à l'aval de tous les projets d'énergies marines sans exception, il joue un rôle central dans leur déploiement. Y compris dans leur acceptation par la population et les professionnels. « A Courseulles, les discussions constantes avec les pêcheurs ont fait évoluer la position des câbles. C'est ce que permet notre ancrage sur les territoires », cite Jacques Fremaux en exemple.

Malgré les retards à l'allumage qu'a connu la filière française, la course au large a débuté pour l'opérateur. « La seule activité de raccordement au réseau terrestre représente, fin 2022, 16 projets couvrant l'ensemble des façades maritimes métropolitaines (dont un seul en service, ndlr) », relève le dernier rapport annuel de l'Observatoire des énergies marines. Et encore n'est-ce qu'un début. Depuis le discours de Belfort d'Emmanuel Macron, le gouvernement a encore relevé son niveau d'ambition pour l'éolien marin. Agnès Pannier Runacher a indiqué il y a quelques jours que l'objectif de 50 parcs (40 GW) en 2050 fixé par le chef de l'Etat était « un plancher » et non un plafond.

Anticiper, massifier, standardiser
Autant dire que la marche est haute pour RTE qui devra mobiliser des moyens colossaux, dans un contexte de tension sur les approvisionnements et de rareté des navires de travail -dont la majeure partie est stationnée hors de nos frontières. « Nous allons absolument devoir donner de la visibilité à nos sous-traitants en anticipant et en massifiant nos achats. Il nous faut aussi standardiser autant que possible nos procédés pour pouvoir accélérer », indique à La Tribune Nathalie Lemaitre, déléguée régionale pour la Normandie et l'Ile de France. Le pli commence à être pris, ajoute t-elle. « Des options sont déjà réservées chez les fournisseurs pour les parcs en concertation »

RTE entend s'impliquer simultanément dans les discussions sur la planification de d'éolien marin sur les façades maritimes, tout juste lancé. « Le sujet que nous porterons dans le débat sera celui des lieux d'implantations des raccordements à terre », fait valoir Nathalie Lemaitre. En donnant de la voix, l'opérateur espère éviter que les câbles sous-marins reliant les futurs parcs ne débouchent sur un réseau terrestre trop petitement dimensionné « qui exigerait des travaux de renforcement coûteux » des lignes haute tension.

Le prix de la décarbonation
Le gestionnaire cherche en effet à minimiser les coûts car ceux-ci promettent de bondir à mesure que les éoliennes « posées » gagneront en capacité et s'éloigneront du littoral. En atteste la configuration des deux derniers parcs programmés au large du Cotentin (dits Centre Manche 1 et 2). D'une puissance de plus d'1 GW chacun, ils seront implantés à une quarantaine de kilomètres des côtes. « Tout porte à croire que ce schéma va devenir la règle », risque la déléguée de RTE. A la clef, une facture de raccordement (incluant la sous station électrique) de l'ordre de 1,4 milliard d'euros pour chaque parc, à comparer avec les 212 millions qu'aura coûté celui de Courseulles.

« Les câbles qui relieront les parcs du Centre Manche mesureront 70 kilomètres », précise Jacques Fremaux en écho. De quoi compliquer encore la tâche des équipes et ajouter au gigantisme des chantiers. Dès lors, le Réseau de Transport de l'Electricité aura t-il les reins assez solides pour mener à bien ces travaux dans les temps ? Une chose est sûre, il y a urgence car à l'autre bout de la chaîne, les besoins en kilowatts augmentent à vitesse grand V. « On commence à voir des transferts d'usage dans l'industrie. Les demandes de nouveaux raccordements ont été multipliées par deux au cours des 18 derniers mois, aussi bien en nombre qu'en puissance », constate Nathalie Lemaitre.

Sans surprise, les principales sollicitations émanent des zones industrialo-portuaires de Fos, de Dunkerque et de l'estuaire de Seine. « La zone havraise par exemple consomm

: RTE au pied dun mur dinvestissements
Le Réseau de Transport de lElectricité va devoir mettre un sacré coup de collier pour acheminer à terre les électrons produits par la cinquantaine de parcs éoliens offshore (minimum), qui doivent sortir des flots dici à 2050. A défaut, il sera difficile de satisfaire les besoins croissants en électricité. Décarbonation oblige, les demandes de raccordement émanant de grands clients ont explosé au cours des dix-huit derniers mois, en particulier dans les zones industrialo-portuaires.

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Un navire câblier en approche de la sous station électrique du futur parc éolien de Courseulles.
A quinze kilomètres au large de Courseulles-sur-mer, le navire câblier affrété par le groupe Prysmian depuis l'Italie parachève une opération délicate. Il doit remonter des profondeurs l'un des deux énormes câbles qui ont été déroulés depuis la côte pour l'élever jusqu'à la sous station électrique du futur parc éolien du Calvados. Il y sera connecté ensuite par les équipes de RTE. La manœuvre exige du doigté. Un seul mètre de ce serpent de mer large comme un avant-bras et long de 40 kilomètres pèse la bagatelle de 120 kilos. Et pas question de se louper.

C'est, en effet, par ces deux câbles sous-marins que transiteront fin 2025 les électrons produits par la soixantaine d'éoliennes du parc d'EDF Renouvelables dont la puissance atteindra 460 MW. De quoi satisfaire aux besoins de 90% des foyers du département. « C'est la dernière étape qui couronne deux ans de travaux. 150 personnes et 6 grands navires de travail sont mobilisés pendant 14 jours. Heureusement, la météo est avec nous », raconte Jacques Fremaux, directeur du raccordement.

Un défi herculéen
Par sa complexité, le chantier de Courseulles donne une petite idée du défi technique et humain qu'attend le Réseau de Transport de l'Électricité dans les prochaines années. Seul acteur présent de l'amont à l'aval de tous les projets d'énergies marines sans exception, il joue un rôle central dans leur déploiement. Y compris dans leur acceptation par la population et les professionnels. « A Courseulles, les discussions constantes avec les pêcheurs ont fait évoluer la position des câbles. C'est ce que permet notre ancrage sur les territoires », cite Jacques Fremauxen exemple.

Malgré les retards à l'allumage qu'a connu la filière française, la course au large a débuté pour l'opérateur. « La seule activité de raccordement au réseau terrestre représente, fin 2022, 16 projets couvrant l'ensemble des façades maritimes métropolitaines (dont un seul en service, ndlr) », relève le dernier rapport annuel de l'Observatoire des énergies marines. Et encore n'est-ce qu'un début. Depuis le discours de Belfort d'Emmanuel Macron, le gouvernement a encore relevé son niveau d'ambition pour l'éolien marin. Agnès Pannier Runacher a indiqué il y a quelques jours que l'objectif de 50 parcs (40 GW) en 2050 fixé par le chef de l'Etat était « un plancher » et non un plafond.

Anticiper, massifier, standardiser
Autant dire que la marche est haute pour RTE qui devra mobiliser des moyens colossaux, dans un contexte de tension sur les approvisionnements et de rareté des navires de travail -dont la majeure partie est stationnée hors de nos frontières. « Nous allons absolument devoir donner de la visibilité à nos sous-traitants en anticipant et en massifiant nos achats. Il nous faut aussi standardiser autant que possible nos procédés pour pouvoir accélérer », indique à La Tribune Nathalie Lemaitre, déléguée régionale pour la Normandie et l'Ile de France. Le pli commence à être pris, ajoute t-elle. « Des options sont déjà réservées chez les fournisseurs pour les parcs en concertation »

RTE entend s'impliquer simultanément dans les discussions sur la planification de d'éolien marin sur les façades maritimes, tout juste lancé. « Le sujet que nous porterons dans le débat sera celui des lieux d'implantations des raccordements à terre », fait valoir Nathalie Lemaitre. En donnant de la voix, l'opérateur espère éviter que les câbles sous-marins reliant les futurs parcs ne débouchent sur un réseau terrestre trop petitement dimensionné « qui exigerait des travaux de renforcement coûteux » des lignes haute tension.

Le prix de la décarbonation
Le gestionnaire cherche en effet à minimiser les coûts car ceux-ci promettent de bondir à mesure que les éoliennes « posées » gagneront en capacité et s'éloigneront du littoral. En atteste la configuration des deux derniers parcs programmés au large du Cotentin (dits Centre Manche 1 et 2). D'une puissance de plus d'1 GW chacun, ils seront implantés à une quarantaine de kilomètres des côtes. « Tout porte à croire que ce schéma va devenir la règle », risque la déléguée de RTE. A la clef, une facture de raccordement (incluant la sous station électrique) de l'ordre de 1,4 milliard d'euros pour chaque parc, à comparer avec les 212 millions qu'aura coûté celui de Courseulles.

« Les câbles qui relieront les parcs du Centre Manche mesureront 70 kilomètres », précise Jacques Fremaux en écho. De quoi compliquer encore la tâche des équipes et ajouter au gigantisme des chantiers. Dès lors, le Réseau de Transport de l'Electricité aura t-il les reins assez solides pour mener à bien ces travaux dans les temps ? Une chose est sûre, il y a urgence car à l'autre bout de la chaîne, les besoins en kilowatts augmentent à vitesse grand V. « On commence à voir des transferts d'usage dans l'industrie. Les demandes de nouveaux raccordements ont été multipliées par deux au cours des 18 derniers mois, aussi bien en nombre qu'en puissance », constate Nathalie Lemaitre.

Sans surprise, les principales sollicitations émanent des zones industrialo-portuaires de Fos, de Dunkerque et de l'estuaire de Seine. « La zone havraise par exemple consomme 6 à 700 MW par an. A horizon 2030, ce devrait être quatre fois plus ». A titre d'exemple, la seule gigafactory d'hydrogène dont Air Liquide a lancé le construction près du Havre absorbera l'équivalent de la moitié de la production électrique du parc éolien du Calvados. C'est dire.


6 à 700 MW par an. A horizon 2030, ce devrait être quatre fois plus ». A titre d'exemple, la seule gigafactory d'hydrogène dont Air Liquide a lancé le construction près du Havre absorbera l'équivalent de la moitié de la production électrique du parc éolien du Calvados. C'est dire.

Nathalie Jourdan

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