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INNATE PHARMA : Les derniers événements semblent confirmer

09 mars 2024 11:43

les performances des molécules issues de la plateforme Ankett, avec cet article de 2021:

La biotech marseillaise Innate Pharma explore de nouvelles pistes thérapeutiques très prometteuses pour traiter le cancer. La première pourrait déboucher très rapidement sur un nouveau médicament efficace contre les cancers du poumon et de la tête et du cou. La seconde pourrait aussi permettre de contrôler lévolution de nombreux types de tumeurs.



Et si le cancer finissait par ne plus tuer personne
Eric Vivier, professeur dimmunologie à Marseille et directeur scientifique de la biotech Innate Pharma. (Photo DR)
Administrées depuis moins de 10 ans dans le traitement de certains cancers réputés très agressifs, les immunothérapies ont révolutionné la prise en charge de cette maladie dans des proportions sans précédent dans lhistoire de la cancérologie. Cest notamment le cas des cancers du poumon, dont la plupart des variantes tuaient jusque-là limmense majorité de ceux qui en étaient atteints moins de 5 ans après le diagnostic. Aujourdhui, certains patients porteurs de cette maladie vivent ainsi une existence quasiment normale depuis parfois près de 10 ans, cest-à-dire depuis lapparition de ces nouveaux médicaments que sont les anticorps monoclonaux thérapeutiques.



Une nouvelle voie thérapeutique

Pour autant, la recherche en immunothérapies nen est quà ses débuts. Après limmense espoir soulevé par les premières molécules de cette catégorie, on sattendait en effet à une déferlante de nouveautés capables de venir enfin à bout de cette maladie qui fait peur à la terre entière. Las, en dépit des programmes de recherche lancés aux quatre coins du monde, très peu de nouvelles molécules efficaces sont apparues ces dernières années, la totalité dentre elles appartenant à la famille des anti PD-1 et anti PDL-1, première et jusque là unique voie thérapeutique ouverte par la recherche en immunologie dans le champ des cancers.

Cest dire lintérêt que représente la molécule développée à Marseille par Innate Pharma, la première dune nouvelle classe de médicaments, les anti NKG2A. Derrière cet acronyme barbare se cache un des mécanismes qui empêchent notre système immunitaire de sattaquer aux cellules cancéreuses, alors quil en est théoriquement capable. Avec leur candidat médicament baptisé Monalizumab, les chercheurs dInnate Pharma ont trouvé le moyen de bloquer ce mécanisme et, par conséquent, de « réveiller » notre système immunitaire pour le diriger contre les tumeurs malignes, quil élimine bien plus vite et bien plus efficacement que nimporte quelle thérapie anti-cancer classique.
Rendues publiques à loccasion du récent congrès de lEuropean society of medical oncology (Esmo), lun des quatre ou cinq grands congrès annuels de cancérologie au monde, les données de lessai clinique de phase 2 mis en œuvre par AstraZeneca, le partenaire industriel de la biotech provençale, ont confirmé lespoir que cette nouvelle molécule avait soulevé chez les chercheurs marseillais.



61% de récidives dun côté, 37% de lautre

Et si le cancer finissait par ne plus tuer personne 1
Les courbes de lessai clinique de phase 2 du monalizumab. En noir, la proportion de patients dont le cancer na pas évolué 10 mois après la fin de leur traitement chimio et radiothérapique avec la seule molécule durvalumab. En bleu, la courbe de la même catégorie de patients traités avec durvalumab et monalizumab après la fin de leur traitement chimio et radiothérapique. Dans le premier cas, cest plus de 60% de récidive à 10 mois. Dans le second cas, cest moins de 30%
« Lors de cet essai clinique, Monalizumab a été administré à des patients atteints dun cancer du poumon à petites cellules de stade 3 non opérable », explique le professeur Eric Vivier, directeur scientifique dInnate Pharma et lun des chercheurs les plus prolifiques de la recherche phocéenne en immunologie. « Jusque-là, poursuit-il, ces patients étaient traités par chimio et radiothérapie, mais ils rechutaient très souvent dès que le traitement était interrompu. »
Dans une précédente étape, on avait administré à ces patients un premier anticorps, le Durvalumab, après larrêt du protocole chimio/radiothérapique et cela avait permis un premier mais timide progrès. Avec cet anticorps, 39% des patients traités avaient ainsi vu leur cancer cesser sa progression, « ce qui signifie que près de 61% avaient malheureusement rechuté, souligne Eric Vivier. Mais « en ajoutant Monalizumab à Durvalumab, ce qui était lobjet de notre étude, on a obtenu des résultats très prometteurs, assure le chercheur, puisque quasiment 73% des patients traités de cette façon nont enregistré aucune progression de leur cancer 10 mois après larrêt du traitement de chimio et de radiothérapie », soit seulement 27% de récidives à 10 mois, cest-à-dire quasiment deux fois mieux quavec le seul Durvalumab.



Lire aussi : Latome provoque le cancer mais le guérit aussi



Bonne nouvelle pour les patients, les médecins, les chercheurs et les biotech françaises

Dans combien de temps le Monalizumab sera disponible pour tous les patients éligibles ? Eric Vivier navance aucune date, mais souligne que « AstraZeneca vient dannoncer le lancement dune étude clinique de phase 3 à visée denregistrement, ce qui démontre le niveau de confiance que les résultats de notre essai de phase 2 leur a donné. » Quand on sait que ces essais de phase 3, préalable indispensable à lapprobation dun nouveau médicament par les agences compétentes, nécessitent plusieurs centaines de millions dinvestissement de la part des labos, on a en effet tendance à partager cette confiance. A limage dEric Vivier lui-même, qui estime que ces résultats sont « une bonne nouvelle pour les patients, pourraient être beaucoup plus nombreux à pouvoir vivre normalement avec un cancer sous contrôle et sans effets secondaires supplémentaires ; une bonne nouvelle pour leurs médecins, toujours en quête de traitements efficaces et, enfin, une bonne nouvelle pour la recherche et les entreprises de biotechnologies françaises, qui demeurent quoi quon en dise encore très performantes au niveau mondial. »



Les molécules Anket, un espoir plus sérieux encore

Une nécessité dautant plus cruciale que dautres molécules très prometteuses méritent aujourdhui dêtre évaluées via des essais cliniques. Cest le cas notamment non pas dune autre molécule, mais dune nouvelle catégorie de molécules développée par Innate Pharma, lesquelles ont le pouvoir de doper le potentiel anti-tumoral des cellules NK (1) de notre système immunitaire.

Une nouvelle stratégie prometteuse dans la guerre contre le cancer 1
Le mode daction de la molécule de type Anket développée par Innate Pharma, qui accélère la réponse immunitaire en ciblant trois récepteurs activateurs des cellules NK (natural killer) de notre immunité, qui sattaquent ainsi aux cellules tumorales et les détruisent. Comme si on levait les freins qui les empêchent de reconnaître ces celulles comme des ennemies du corps que les NK sont chargées de défendre.
Parmi les meilleurs spécialistes au monde de ces cellules NK, Eric Vivier y travaille depuis plus de 20 ans, caressant le secret espoir de les « éduquer » afin quelles sattaquent plus efficacement aux cellules tumorales. Baptisée Anket (2), cette nouvelle catégorie de molécules fait lobjet dessais pré-cliniques depuis le début de lannée et les premiers résultats sont plus que prometteurs. « Nous avons testé une molécule à 4 têtes, capable dactiver les cellules NK de manière spectaculaire et sans précédent dans lhistoire des thérapies anti-cancer », assure Eric Vivier.

Dans le cadre du développement de cette nouvelle catégorie de molécules, Innate Pharma sest associé à Sanofi. Une première série de résultats, fruit de cette collaboration, a été annoncée en janvier dernier. Et si ces premières données devaient être confirmées par des essais plus poussés, lespoir maintes fois déçu de vaincre le cancer pourrait enfin se concrétiser. « Nous ne sommes asolument pas certains de pouvoir un jour guérir le cancer stricto sensu, avoue cependant le chercheur marseillais. Mais on peut en revanche espérer contrôler son évolution, comme on le fait déjà avec des maladies chroniques comme le Sida. On pourrait alors vivre longtemps en bonne santé avec des maladies sous contrôle. »

Sil ne tue plus, ou alors exceptionnellement, ce nest pas le cancer qui disparaîtra, mais la peur du cancer. Ce qui serait déjà une immense victoire. ♦



(1) : Les cellules NK (pour natural killer) sont des lymphocytes produits par notre système immunitaire théoriquement capables de tuer des agresseurs extérieurs (bactéries, virus) ainsi que les tumeurs. Mais certains mécanismes comme les points de contrôle immunitaires les empêchent parfois de faire leur œuvre.
(2) : Anket signifie Antibody-based NK cell Engager Therapeutics, cest à dire « Thérapies à base danticorps activateurs de cellules NK »


Bonus

Des noms à coucher dehors qui ne viennent pas de nulle part
Les laboratoires pharmaceutiques nont pas le libre choix du nom lorsquils développent un nouveau médicament. Quand il sagit dun anticorps monoclonal à visée thérapeutique, son nom se termine ainsi toujours par le suffixe « mab ». Quand cet anticorps est dorigine 100% humaine, il se termine toujours par « umab ». Et quand on a affaire à un anticorps dit « chimérique », cest-à-dire dorigine animale et « humanisé » pour être utilisable comme médicament, on ajoute un z pour faire « zumab ». Enfin, quand il sagit dun anticorps monoclonal immuno-modulateur, on ajoute « li » avant les lettres qui caractérisent son origine. On peut ainsi avoir des médicaments dont le nom se termine par « lizumab » ou « liumab », selon que lanticorps de base provient dun humain ou dune souris, par exemple.

Ce qui est mis devant ces lettres codifiées est en revanche laissé à la libre proposition des labos qui mettent au point les médicaments. Dans le cas de lanticorps évoqué au début de cet article, les chercheurs nont donc choisi que le « Mona » de leur « Monalizumab », qui est donc un anticorps immuno-modulateur à visée thérapeutique de type chimérique.

In fine, seul le nom commercial peut être choisi librement par les propriétaires de la molécule. Le leader des anticorps monoclonaux de la famille des anti-PD-1 sappelle ainsi Pembrolizumab dans la nomenclature, mais il est commercialisé par Merck sous le nom de Keytruda.La biotech marseillaise Innate Pharma explore de nouvelles pistes thérapeutiques très prometteuses pour traiter le cancer. La première pourrait déboucher très rapidement sur un nouveau médicament efficace contre les cancers du poumon et de la tête et du cou. La seconde pourrait aussi permettre de contrôler lévolution de nombreux types de tumeurs.



Et si le cancer finissait par ne plus tuer personne
Eric Vivier, professeur dimmunologie à Marseille et directeur scientifique de la biotech Innate Pharma. (Photo DR)
Administrées depuis moins de 10 ans dans le traitement de certains cancers réputés très agressifs, les immunothérapies ont révolutionné la prise en charge de cette maladie dans des proportions sans précédent dans lhistoire de la cancérologie. Cest notamment le cas des cancers du poumon, dont la plupart des variantes tuaient jusque-là limmense majorité de ceux qui en étaient atteints moins de 5 ans après le diagnostic. Aujourdhui, certains patients porteurs de cette maladie vivent ainsi une existence quasiment normale depuis parfois près de 10 ans, cest-à-dire depuis lapparition de ces nouveaux médicaments que sont les anticorps monoclonaux thérapeutiques.



Une nouvelle voie thérapeutique

Pour autant, la recherche en immunothérapies nen est quà ses débuts. Après limmense espoir soulevé par les premières molécules de cette catégorie, on sattendait en effet à une déferlante de nouveautés capables de venir enfin à bout de cette maladie qui fait peur à la terre entière. Las, en dépit des programmes de recherche lancés aux quatre coins du monde, très peu de nouvelles molécules efficaces sont apparues ces dernières années, la totalité dentre elles appartenant à la famille des anti PD-1 et anti PDL-1, première et jusque là unique voie thérapeutique ouverte par la recherche en immunologie dans le champ des cancers.

Cest dire lintérêt que représente la molécule développée à Marseille par Innate Pharma, la première dune nouvelle classe de médicaments, les anti NKG2A. Derrière cet acronyme barbare se cache un des mécanismes qui empêchent notre système immunitaire de sattaquer aux cellules cancéreuses, alors quil en est théoriquement capable. Avec leur candidat médicament baptisé Monalizumab, les chercheurs dInnate Pharma ont trouvé le moyen de bloquer ce mécanisme et, par conséquent, de « réveiller » notre système immunitaire pour le diriger contre les tumeurs malignes, quil élimine bien plus vite et bien plus efficacement que nimporte quelle thérapie anti-cancer classique.
Rendues publiques à loccasion du récent congrès de lEuropean society of medical oncology (Esmo), lun des quatre ou cinq grands congrès annuels de cancérologie au monde, les données de lessai clinique de phase 2 mis en œuvre par AstraZeneca, le partenaire industriel de la biotech provençale, ont confirmé lespoir que cette nouvelle molécule avait soulevé chez les chercheurs marseillais.



61% de récidives dun côté, 37% de lautre

Et si le cancer finissait par ne plus tuer personne 1
Les courbes de lessai clinique de phase 2 du monalizumab. En noir, la proportion de patients dont le cancer na pas évolué 10 mois après la fin de leur traitement chimio et radiothérapique avec la seule molécule durvalumab. En bleu, la courbe de la même catégorie de patients traités avec durvalumab et monalizumab après la fin de leur traitement chimio et radiothérapique. Dans le premier cas, cest plus de 60% de récidive à 10 mois. Dans le second cas, cest moins de 30%
« Lors de cet essai clinique, Monalizumab a été administré à des patients atteints dun cancer du poumon à petites cellules de stade 3 non opérable », explique le professeur Eric Vivier, directeur scientifique dInnate Pharma et lun des chercheurs les plus prolifiques de la recherche phocéenne en immunologie. « Jusque-là, poursuit-il, ces patients étaient traités par chimio et radiothérapie, mais ils rechutaient très souvent dès que le traitement était interrompu. »
Dans une précédente étape, on avait administré à ces patients un premier anticorps, le Durvalumab, après larrêt du protocole chimio/radiothérapique et cela avait permis un premier mais timide progrès. Avec cet anticorps, 39% des patients traités avaient ainsi vu leur cancer cesser sa progression, « ce qui signifie que près de 61% avaient malheureusement rechuté, souligne Eric Vivier. Mais « en ajoutant Monalizumab à Durvalumab, ce qui était lobjet de notre étude, on a obtenu des résultats très prometteurs, assure le chercheur, puisque quasiment 73% des patients traités de cette façon nont enregistré aucune progression de leur cancer 10 mois après larrêt du traitement de chimio et de radiothérapie », soit seulement 27% de récidives à 10 mois, cest-à-dire quasiment deux fois mieux quavec le seul Durvalumab.



Lire aussi : Latome provoque le cancer mais le guérit aussi



Bonne nouvelle pour les patients, les médecins, les chercheurs et les biotech françaises

Dans combien de temps le Monalizumab sera disponible pour tous les patients éligibles ? Eric Vivier navance aucune date, mais souligne que « AstraZeneca vient dannoncer le lancement dune étude clinique de phase 3 à visée denregistrement, ce qui démontre le niveau de confiance que les résultats de notre essai de phase 2 leur a donné. » Quand on sait que ces essais de phase 3, préalable indispensable à lapprobation dun nouveau médicament par les agences compétentes, nécessitent plusieurs centaines de millions dinvestissement de la part des labos, on a en effet tendance à partager cette confiance. A limage dEric Vivier lui-même, qui estime que ces résultats sont « une bonne nouvelle pour les patients, pourraient être beaucoup plus nombreux à pouvoir vivre normalement avec un cancer sous contrôle et sans effets secondaires supplémentaires ; une bonne nouvelle pour leurs médecins, toujours en quête de traitements efficaces et, enfin, une bonne nouvelle pour la recherche et les entreprises de biotechnologies françaises, qui demeurent quoi quon en dise encore très performantes au niveau mondial. »



Les molécules Anket, un espoir plus sérieux encore

Une nécessité dautant plus cruciale que dautres molécules très prometteuses méritent aujourdhui dêtre évaluées via des essais cliniques. Cest le cas notamment non pas dune autre molécule, mais dune nouvelle catégorie de molécules développée par Innate Pharma, lesquelles ont le pouvoir de doper le potentiel anti-tumoral des cellules NK (1) de notre système immunitaire.

Une nouvelle stratégie prometteuse dans la guerre contre le cancer 1
Le mode daction de la molécule de type Anket développée par Innate Pharma, qui accélère la réponse immunitaire en ciblant trois récepteurs activateurs des cellules NK (natural killer) de notre immunité, qui sattaquent ainsi aux cellules tumorales et les détruisent. Comme si on levait les freins qui les empêchent de reconnaître ces celulles comme des ennemies du corps que les NK sont chargées de défendre.
Parmi les meilleurs spécialistes au monde de ces cellules NK, Eric Vivier y travaille depuis plus de 20 ans, caressant le secret espoir de les « éduquer » afin quelles sattaquent plus efficacement aux cellules tumorales. Baptisée Anket (2), cette nouvelle catégorie de molécules fait lobjet dessais pré-cliniques depuis le début de lannée et les premiers résultats sont plus que prometteurs. « Nous avons testé une molécule à 4 têtes, capable dactiver les cellules NK de manière spectaculaire et sans précédent dans lhistoire des thérapies anti-cancer », assure Eric Vivier.

Dans le cadre du développement de cette nouvelle catégorie de molécules, Innate Pharma sest associé à Sanofi. Une première série de résultats, fruit de cette collaboration, a été annoncée en janvier dernier. Et si ces premières données devaient être confirmées par des essais plus poussés, lespoir maintes fois déçu de vaincre le cancer pourrait enfin se concrétiser. « Nous ne sommes asolument pas certains de pouvoir un jour guérir le cancer stricto sensu, avoue cependant le chercheur marseillais. Mais on peut en revanche espérer contrôler son évolution, comme on le fait déjà avec des maladies chroniques comme le Sida. On pourrait alors vivre longtemps en bonne santé avec des maladies sous contrôle. »

Sil ne tue plus, ou alors exceptionnellement, ce nest pas le cancer qui disparaîtra, mais la peur du cancer. Ce qui serait déjà une immense victoire. ♦



(1) : Les cellules NK (pour natural killer) sont des lymphocytes produits par notre système immunitaire théoriquement capables de tuer des agresseurs extérieurs (bactéries, virus) ainsi que les tumeurs. Mais certains mécanismes comme les points de contrôle immunitaires les empêchent parfois de faire leur œuvre.
(2) : Anket signifie Antibody-based NK cell Engager Therapeutics, cest à dire « Thérapies à base danticorps activateurs de cellules NK »


Bonus

Des noms à coucher dehors qui ne viennent pas de nulle part
Les laboratoires pharmaceutiques nont pas le libre choix du nom lorsquils développent un nouveau médicament. Quand il sagit dun anticorps monoclonal à visée thérapeutique, son nom se termine ainsi toujours par le suffixe « mab ». Quand cet anticorps est dorigine 100% humaine, il se termine toujours par « umab ». Et quand on a affaire à un anticorps dit « chimérique », cest-à-dire dorigine animale et « humanisé » pour être utilisable comme médicament, on ajoute un z pour faire « zumab ». Enfin, quand il sagit dun anticorps monoclonal immuno-modulateur, on ajoute « li » avant les lettres qui caractérisent son origine. On peut ainsi avoir des médicaments dont le nom se termine par « lizumab » ou « liumab », selon que lanticorps de base provient dun humain ou dune souris, par exemple.

Ce qui est mis devant ces lettres codifiées est en revanche laissé à la libre proposition des labos qui mettent au point les médicaments. Dans le cas de lanticorps évoqué au début de cet article, les chercheurs nont donc choisi que le « Mona » de leur « Monalizumab », qui est donc un anticorps immuno-modulateur à visée thérapeutique de type chimérique.

In fine, seul le nom commercial peut être choisi librement par les propriétaires de la molécule. Le leader des anticorps monoclonaux de la famille des anti-PD-1 sappelle ainsi Pembrolizumab dans la nomenclature, mais il est commercialisé par Merck sous le nom de Keytruda.

8 réponses

  • 10 mars 2024 12:35

    🚀


  • 10 mars 2024 17:18


  • 10 mars 2024 22:48

    C est du réchauffé ça 😒


  • 11 mars 2024 08:38

    Cette déclaration date de 2021.Tout va bien ,OK mais tu devrais nous alerter sur le vrai " risque ".Celui d'être pris de vitesse par d'autres labos.


  • 11 mars 2024 08:43

    Je le crains aussi 


  • 11 mars 2024 09:18

    Et le cours d'aujourd'hui à été divisé par 3 par rapport à 2021 alors cherchez l'erreur !


  • 11 mars 2024 09:22

    Oui ça va tres vite partout.


  • 11 mars 2024 09:25

    Moment pour céder la boite. Pour accelerer


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