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ORANGE : Le portefeuille de l'Etat

18 mai 2017 09:34

Le projet de création d'un fonds de 10 milliards d'euros de lignes cotées va entraîner des arbitrages.

Depuis dimanche, les spéculations vont bon train. Dans son projet, Emmanuel Macron a promis de créer un « fonds pour l'industrie du futur » doté de 10 milliards d'euros. Un fonds dont les rendements (dividendes et produits de cession) vont financer l'innovation et la revitalisation des territoires, qui doit être abondée par la cession par l'Etat de parts d'entreprises dans lequel il est minoritaire. Quelles participations ? Ceux qui ont côtoyé le nouveau locataire de l'Elysée et ancien banquier d'affaires se sont lancés dans le petit jeu des pronostics.

« Il s'agira forcément de titres liquides, donc de participations cotées », souligne un banquier. Exit a priori les participations sensibles comme Airbus, Areva, CNP Assurances, EDF, Eramet ou Eutelsat. En revanche, un nom revient souvent, celui de Paris Aéroport, dont l'Etat détient 50,6 %. Emmanuel Macron aurait déjà examiné le projet lors de ses précédentes fonctions. Les marchés misent néanmoins davantage sur une descente de l'Etat au capital que sur une privatisation.

Les analystes d'Exane BNP Paribas ont essayé d'imaginer différents scénarios pour le portefeuille public dans une note intitulée « Stake frites ». Ils évoquent ainsi un recul de l'Etat au capital de Paris Aéroport jusqu'à un niveau de 30 à 35 %. Une privatisation totale du groupe (Vinci est évoqué de longue date comme un repreneur potentiel) nécessiterait une loi... « Si une telle option était retenue, il faudrait soit passer Paris Aéroport en concession, soit supprimer le monopole », souligne un banquier.

Les attentes sont également fortes autour d'Air France-KLM, dont l'Etat détient 17,6 %. Une participation qui n'est pas considérée comme vitale puisque la puissance publique contrôle les créneaux aéroportuaires. Reste que le volet social est sensible.

Orange fait aussi l'objet de toutes les attentions. Partisan du contrôle par la régulation (plutôt que la propriété du capital), Emmanuel Macron pourrait favoriser un recul de 23 à 20 % du capital, sans perdre les droits de vote double. Ce qui pourrait faciliter la relance de discussions en vue de la reconfiguration du secteur français des télécoms. Lorsqu'il était à Bercy, Emmanuel Macron n'était pas opposé au rapprochement envisagé entre Orange et Bouygues, mais il avait posé des conditions.

L'Etat pourrait aussi réduire sa part de 28 à 20 % dans Engie, Emmanuel Macron a fait savoir par le passé qu'il jugeait la puissance publique trop présente dans le secteur de l'énergie. Là encore, une telle opération pourrait néanmoins provoquer des remous sur le plan social.

Quid de STMicroelectronics (l'Etat est actionnaire à 13, 75 %) ? Le secteur des semi-conducteurs n'est plus aussi stratégique qu'il l'a été, et le groupe est sur la voie du redressement. L'inconnue est la position du gouvernement italien, qui détient la même participation.

Les marchés jugent aussi hautement probable un recul de bpifrance au capital d'Eiffage (5,6 %). En dépit des promesses de cession d'Emmanuel Macron, ils ne s'attendent pas en revanche à une vente des parts de l'Etat dans Renault (19,74 %), en raison de ses effets sur l'alliance avec Nissan. L'Etat pourrait procéder à un simple transfert à la bpifrance comme pour PSA. Enfin, un dossier sensible taraude la puissance publique : la Française des jeux, dont le nom a souvent été cité parmi les « privatisables ».

8 réponses

  • 18 mai 2017 09:38

    Une future ORP dans les tuyaux?


  • 18 mai 2017 09:42

    Hello Hino !
    "Les marchés jugent aussi hautement probable un recul de bpifrance au capital d'Eiffage (5,6 %). "
    Pour Eiffage c'est fait la BPI a tout vendu !


  • 18 mai 2017 09:47

    on vend les bijoux de famille

    Pour Orange, il garde le droit de vote double


  • 18 mai 2017 09:47

    Hello TiTi

    Bourso pas à jour alors dans l'actionnariat d' Eiffage alors. Il indique toujours Bpifrance Participations à hauteur de 5,70%

    Est-ce récent?


  • 18 mai 2017 10:04

    Macron va s'empresser de vendre en quartiers aux 4 frères d'Alton qui l'on fortement soutenus dans leurs empires médiatiques respectifs et qui continuent à le faire à fortiori aujourd'hui: Bouygues, Bolloré, Drahi et Niel.


  • 18 mai 2017 10:06

    EIFFAGE : Bpifrance n'est plus actionnaire
    16/05/2017 | 08:17

    Bpifrance, via Bpifrance Participations, a cédé la totalité de sa participation dans Eiffage, soit 5 559 781 actions, représentant environ 5,7 % du capital d’Eiffage, pour un montant d’environ 428 millions d’euros. A l’issue de cette opération, Bpifrance Participations ne détient plus de titres Eiffage.

    Par ailleurs, Eiffage a annoncé hier soir avoir obtenu l'autorisation de mise en exploitation commerciale de la LGV (ligne à grande vitesse) Bretagne-Pays de la Loire. Cette dernière devrait être effective le 2 juillet.


  • 18 mai 2017 12:20

    Merci.😊


  • 18 mai 2017 12:31

    Tout ça va dans le bon sens, l'état n'a rien à faire au capital d'entreprises autres que stratégiques.


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