A 74 ans, cette retraitée doit rouvrir son restaurant car son repreneur ne l'a jamais payée

information fournie par Boursorama avec Newsgene •18/04/2024 à 11:43

Une ancienne restauratrice a dû retourner derrière les fourneaux car le repreneur ne l'a pas payée. (illustration) (Neshom / Pixabay)

Colette Caron, figure emblématique de la restauration à Bon-Encontre dans le Lot-et-Garonne, s’est retrouvée confrontée à un défi inattendu à l'âge de 74 ans. Après avoir consacré plus de vingt ans de sa vie à son restaurant, « La Table d'Antan », elle a décidé en juillet 2023 de passer le flambeau à un nouveau propriétaire. Pleine d'espoir quant à l'avenir de son établissement, elle espérait pouvoir profiter enfin d'une retraite bien méritée, l’esprit tranquille, relate Sud-Ouest .

Une dette de 140 000 euros

Mais à peine six mois après la reprise de l'affaire, le nouveau propriétaire ferme brusquement les portes de « La Table d'Antan », laissant Colette dans une situation financière délicate. En effet, le nouveau propriétaire n’a pas remboursé le prêt vendeur de 140 000 euros convenu entre eux.

« Il a dit à tout le monde qu’il prenait une semaine de congé, mais il n’est pas revenu » , assure la septuagénaire. De son côté, le repreneur se défend : « J’ai peut-être fait des choix dans la gestion de cette nouvelle entreprise et je les assume. Maintenant, je n’ai pas envie qu’on m’accable, il n’y a pas de méchant dans l’histoire. »

La réouverture du restaurant

Colette s’est donc retrouvée contrainte de retourner en cuisine pour sauver son restaurant. Ce dimanche 14 avril 2024, « La Table d’Antan » a donc de nouveau ouvert ses portes, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine . Un retour qui n’est pas pour déplaire aux clients : « On tenait à être là aujourd'hui. Elle a un contact exceptionnel et sa cuisine est très très bonne » , a assuré l’un d’entre eux.

Désormais, Colette espère qu’un repreneur sérieux puisse lui racheter son affaire. La fille de la restauratrice, a, en parallèle, lancé une cagnotte en ligne pour aider sa mère à rembourser la dette laissée par le repreneur défaillant.