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De combien vont être revalorisées les retraites complémentaires ? Dernières négociations de l'Agirc-Arrco
information fournie par Boursorama avec Media Services 02/10/2023 à 08:50

Syndicats et patronat ont discuté vendredi d'une revalorisation qui devrait s'approcher de l'inflation. Un accord doit être annoncé mercredi.

Dernière ligne droite pour les discussions sur la revalorisation des retraites complémentaires du privé.  ( AFP / EMMANUEL DUNAND )

Dernière ligne droite pour les discussions sur la revalorisation des retraites complémentaires du privé. ( AFP / EMMANUEL DUNAND )

Les partenaires sociaux, gestionnaires de l'Agirc-Arrco, étaient réunis pour une avant-dernière séance de négociations hebdomadaires, en vue de définir, d'ici le 4 octobre, un nouvel accord-cadre pour la période 2023-2026. Les négociations sur la revalorisation à venir des pensions complémentaires des salariés du privé (Agirc-Arrco) s'orientent vers un niveau proche de l'inflation au 1er novembre.

Et après 2023 ?

"C'était une bagarre de chiffres" et la négociation sera difficile la semaine prochaine, a résumé le négociateur de Force ouvrière Michel Beaugas. Mais "il y aura une hypothèse centrale", celle d'une revalorisation "indexée sur l'inflation" ou au moins "proche de l'inflation" au 1er novembre, a détaillé Yvan Ricordeau (CFDT). Selon plusieurs syndicats, le patronat penche plutôt pour une hausse autour de 4,6% — ce qu'il n'a pas confirmé à la presse —, alors que plusieurs organisations syndicales réclament au moins 5 à 5,2%.

La discussion sera surtout difficile pour la période 2024-2026 . Les syndicats aimeraient suivre l'inflation, le patronat penchant plutôt, selon eux, pour une "sous- indexation", pour éviter tout déficit sur la période. Le régime dispose actuellement de réserves financières équivalant à 9 à 10 mois de pensions à verser, soit davantage que sa "règle d'or" qui impose de conserver six mois d'avance, sur un horizon de 15 ans. La réforme doit aussi apporter 22 milliards supplémentaires sur 15 ans.

"Hold-up du gouvernement"

Mais d'autres sujets potentiellement coûteux sont sur la table, comme la suppression du "malus" — décote de 10% qui s'applique depuis 2019 aux pensions complémentaires de nombreux retraités, lorsqu'ils partent à l'âge légal —, ou la possible introduction de "droits nouveaux" pour ceux qui cumulent emploi et retraite . "Dans toute négociation, on regarde comment on peut faire baisser les cotisations", a souligné Diane Milleron-Deperrois, du Medef. La dernière question "c'est, 'comment on traite le hold-up du gouvernement ?'", a rappelé Denis Gravouil (CGT). Car le gouvernement réclame au moins un milliard d'euros à l'Agirc-Arrco pour financer la revalorisation des petites retraites prévue par sa réforme.

Les partenaires sociaux pourraient envisager des "mesures de solidarité en interne", plutôt autour de 300 à 400 millions d'euros. Mais "pas question de mettre un milliard", a insisté Pascale Coton, de la CFTC. Elle appelle le gouvernement à "ne pas mettre en péril ce régime" actuellement "bien géré" par les partenaires sociaux. Sinon, l'exécutif "devra rendre des comptes devant les Français".

5 commentaires

  • 02 octobre 10:10

    Létat na plus un sou, et a des velléités de spolier les caisses de retraite des privés..


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