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Gaz, Smic, assurance chômage... Ce qui change au 1er octobre
information fournie par Boursorama avec Media Services 01/10/2021 à 08:15

Ces mesures vont avoir un impact immédiat sur le pouvoir d'achat des ménages.

Les tarifs réglementés du gaz grimpent de 12,6% au 1er octobre. ( AFP / JOHANNA LEGUERRE )

Les tarifs réglementés du gaz grimpent de 12,6% au 1er octobre. ( AFP / JOHANNA LEGUERRE )

Les tarifs du gaz grimpent à nouveau

Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie vont une nouvelle fois bondir, de 12,6% TTC au 1er octobre , dans le sillage de la hausse des cours sur le marché, a annoncé lundi le régulateur. "Cette évolution résulte de la hausse, historique, des prix du gaz sur le marché mondial qui se répercute sur les coûts d'approvisionnement du fournisseur de gaz Engie", explique la Commission de régulation de l'énergie.

Hors taxe, la hausse est de 13,9% et, dans le détail, de 4,5% pour les utilisateurs de gaz pour la cuisson, de 9,1% pour ceux qui ont un double usage (cuisson et eau chaude), et de 14,3% pour les foyers qui se chauffent au gaz. Ces tarifs réglementés, remis à jour chaque mois, ont connu une série de fortes hausses récemment. Ils ont encore augmenté de 8,7% au 1er septembre, après plus de 5% en août et près de 10% en juillet. Le gouvernement a annoncé jeudi soir le blocage des prix jusqu'à la fin de l'hiver.

Le Smic revalorisé

Les salariés rémunérés au Smic toucheront près de 35 euros brut de plus au 1er octobre, grâce à la revalorisation mécanique du salaire minimum due à l'inflation. Une telle hausse en cours d'année, liée à l'évolution des prix, est inédite depuis dix ans.

Actuellement de 1.554,58 euros brut par mois, le Smic sera porté à 1.589,47 euros, soit une hausse de 34,89 euros, selon un communiqué du ministère du Travail, publié à l'issue d'une réunion avec le groupe d'experts sur le Smic. Le Smic horaire brut devant passer de 10,25 à 10,48 euros.

La rémunération des fonctionnaires aussi

L'indice minimum de traitement des agents publics sera rehaussé pour atteindre le niveau du Smic automatiquement revalorisé à cette date. "Dès le 1er octobre, un agent de catégorie C dans cette situation touchera 37 euros de traitement supplémentaire par mois", précise le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques.

Revalorisations de salaires dans la santé et l'aide à domicile

Plus de 500.000 agents de la fonction publique hospitalière vont bénéficier d'une revalorisation de leurs grilles de salaires, dans le cadre du Ségur de la santé: infirmières, aides-soignantes, cadres de santé, auxiliaires de puériculture, manipulateurs radio, masseurs-kinés...

Par ailleurs, l'augmentation générale de 183 euros net par mois sera élargie à 18.500 autres soignants du secteur social et médico-social , relevant de la fonction publique mais dont les structures ne sont pas rattachées à un hôpital ou un Ehpad.

En outre, 209.000 aides à domicile du secteur associatif intervenant chez les personnes âgées et handicapées bénéficient d'une hausse salariale de 13% à 15%. En revanche les 160.000 employés du privé en sont privés, ce qui fait craindre un départ massif de ces salariés.

Ce coup de pouce salarial ne va pas entraîner d'augmentation du reste à charge pour les usagers en situation de handicap ou âgés, car il sera pris en charge par les départements, compensés partiellement par l'État.

Le calcul décrié du chômage entre en vigueur

La réforme de l'assurance chômage entre en vigueur au 1er octobre. Le gouvernement justifie le durcissement du calcul de l'allocation par l'amélioration de la situation de l'emploi. Les syndicats estiment que le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation, va pénaliser les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents".

Selon une évaluation de l'Unédic réalisée au printemps, jusqu'à 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l'année suivant l'entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).

APL

Les aides personnalisées au logement vont augmenter de 0,42% , ce qui correspond à la hausse moyenne des loyers. Cette hausse intervient après un gel de la revalorisation en 2018 et à une désindexation des APL sur l'indice de référence des loyers inscrite dans les budgets 2019 et 2020.

Les tests anti-Covid deviennent payants pour certains

Fini, les tests dits de confort (c'est-à-dire visant uniquement à obtenir un pass sanitaire valide) gratuits. À partir du 15 octobre , les tests de dépistage deviendront payants pour les personnes majeures non vaccinées et qui n'auront pas de prescription médicale.

La mesure est censée encourager la vaccination, mais aussi alléger la facture du dépistage, qui a coûté 2,2 milliards d'euros en 2020 et pour lequel 4,9 milliards sont prévus cette année.

Certains écoliers peuvent enlever le masque

L'obligation du port du masque à l'école primaire sera levée à partir du 4 octobre dans les départements les moins touchés par l'épidémie. Le ministère donnera "la liste complète des départements concernés jeudi avec le ministère de la Santé, pour que ce soit valable pour lundi", selon le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer.

Passeport obligatoire pour aller au Royaume-Uni

Les voyageurs français et européens ressortissants devront disposer d' un passeport valide pour entrer au Royaume-Uni. Seuls les résidents qui se sont vu accorder un statut temporaire ("pre-settled") pourront continuer à utiliser une carte d'identité jusqu'en 2025.

Autre conséquence du Brexit, de nombreux pêcheurs français risquent de ne plus avoir accès aux eaux des îles anglo-normandes, des dizaines de licences provisoires expirant le 30 septembre au soir. La situation est particulièrement tendue autour de Jersey, à quelques encablures des côtes normandes, où les pêcheurs français avaient déjà organisé un blocus du port en mai.

10 commentaires

  • 29 septembre 17:12

    Au final si on avait eut les mêmes salaires en franc constant je cotiserais plus et recevrais moins et pareil avec mon fils donc autant mettre fin à ce ponzi.a une époque où l'on fait de moins en moins d'enfants ce n'est mathématiquement impossible


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