Après une séance hésitante, le CAC échoue à rallier le seuil des 5400 points mais clôture la semaine dans le vert, porté entre autres par Wall Street qui franchit de nouveaux record de hauteur. L’indice parisien grappille 0,2% à 5390 points, soit une progression de 1,34% sur la semaine.
Au-delà des marchés actions, c’est sur le marché des changes que les mouvements ont été les plus significatifs. A commencer par l’euro qui amplifie sa progression face au dollar et se retrouve au plus haut depuis deux mois, porté par le dynamisme de l'économie européenne, alors que le billet vert souffrait des interrogations sur l'inflation aux Etats-Unis. Résultat, la monnaie unique européenne a largement franchi le seuil symbolique de 1,19 dollar ce qui n’était pas arrivé depuis le 25 septembre et oscille désormais autour des 1,1944 dollar, signe que les cambistes ne s’inquiètent pas de la crise politique en Allemagne.
Coté valeurs, les financières ont servis de locomotives alors que les membres du Conseil et le Parlement européen envisageraient une réglementation prudentielle moins contraignante que celle proposée par la BCE. Le secteur bancaire applaudit par anticipation ce nouveau scénario.
Sur le SBF 120, la société informatique Atos grimpe de 1,7% après avoir été choisie par Banque PSA Finance pour accélérer sa transformation digitale. Dans le même secteur, CapGemini, qui a fait son entrée cette semaine dans la conviction list de Goldman Sach,s se distingue avec un gain de 1,35% à 101,35 euros.
Danone s'adjuge 0,77% soutenu par l'annonce par la Chine d'une baisse de ses taxes à l'importation sur un large éventail de produits de consommation.
Avec une baisse de 14,23% à 16,34 euros, Figeac Aero est en chute libre. Le groupe a publié un chiffre d'affaires en hausse de 15,9% à 169,5 millions d'euros au premier semestre de son exercice décalé, mais pour les analystes, il s’agit d’un freinage plus marqué que prévu de la croissance de l'activité. Les dirigeants mettent en avant une évolution défavorable des couvertures de change euro-dollar qui s'est accentuée au cours du deuxième trimestre et qui a représenté un impact négatif de 2,6 millions d'euros sur six mois. Seul motif de réconfort, le groupe a toutefois confirmé ses objectifs à moyen terme.