Encore une séance placée sous le signe de la prudence en attendant les résultats des élections de mi-mandat aux Etats-Unis cette nuit, qui pourraient faire basculer la chambre des représentants coté démocrates.
Wall Street de son côté évolue en légère hausse tandis que l'Europe reste dans le rouge, plombée entre autre par des indicateurs économiques décevants, avec un indice PMI final composite qui se replie d'un point en octobre à 53,1 points, ce qui signifie que la zone euro a enregistré sa croissance la plus faible depuis plus de deux ans. Au final dans ce contexte attentiste, la tendance reste lourde à Paris avec un CAC qui lâche 0,51% à 5075 points.
Du coté des valeurs, certains titres profitent de rachats à bons comptes après avoir subi des prises de bénéfices au cours des dernières séances. C'est le cas de Soitec de Rubis et d'Ubisoft qui se distinguent parmi les plus fortes hausses du SBF 120.
Les résultats continuent d'animer la tendance à l'image d'Orpéa qui redonne 1,29%. Le spécialiste de la prise en charge globale de la dépendance a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 8,5% au troisième trimestre qui s'élève à 865 millions d'euros.
En baisse également, Arkema ne parvient pas à profiter de la confirmation de ses objectifs financiers pour 2018. Le marché est déçu par le ralentissement de la croissance de l'Ebitda qui ressort à 374 millions d'euros, en hausse de +5,4%.
Sur le SRD, Roche Bobois était soutenu par un chiffre d'affaires en hausse de 12% au troisième trimestre, porté par la France et les États-Unis. Dans la foulée les analystes saluent les trimestriels, à l'image de Portzamparc, qui confirment leur conseil d'achat sur l'action avec un objectif de cours de 27,5 euros.
Thales était bien orienté. Le leader français dans le secteur de la défense a été choisi par la compagnie aérienne China Southern pour équiper de nouvelles fonctionnalité de ses avions.
Dans le même secteur, Airbus est sur la bonne pente alors que le premier avion A330-800 a effectué aujourd'hui avec succès son premier vol d'une durée de quatre heures et quatre minutes.
A l'inverse Ingenico ne profite pas de la marque d'intérêt de la banque Natixis après l'annonce du départ de son PDG Philippe Lazare.