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Le debrief Bourse du 31 mars : le pétrole chute, le CAC 40 achève son pire trimestre depuis deux ans

information fournie par Boursorama 31/03/2022 à 18:18

ERRATUM : contrairement à ce qui est affiché à l'écran, le CAC 40 a bien clôturé à 6659,87 points. Nos excuses pour cette erreur

Les préoccupations liées à la conjoncture économique et au conflit en Ukraine incitent toujours les investisseurs à la prudence.

Pour cette dernière séance du trimestre, le CAC 40 a peiné à choisir une direction pour finalement s'enfoncer dans le rouge.

L'indice termine la séance sur une baisse de 1,21% vers les 6659 points.

Du côté des valeurs,

Parmi les hausses du jour, Pernod Ricard gagne 1,17%, plus forte hausse de l'indice, profitant d'un relèvement d'objectif de cours de Deutsche Bank qui passe à 273 euros contre 266.

Capgemini est également bien orienté : +1,1%.

La prime est aussi donnée aux valeurs défensives à l'instar de Carrefour : +0,56%.

Sur le SBF 120, en dépit de la très forte volatilité sur les cours de l'or noir, les parapétrolières sont très recherchées. CGG avance de 6,67%.

A l'inverse, côté baisses, le repli le plus important est pour Worldline qui recule de 6,65%, pénalisé par cette information de Bloomberg selon laquelle Apple travaille à ses propres infrastructures de paiement.

On trouve aussi les bancaires qui sont à la peine. Société Générale -3,57%, Crédit Agricole : -2,24%. BNP Paribas : -2,17%.

Sur l'indice large, c'est Atos dans le sillage de Worldline qui recule le plus : -5,28%

Dans l'actualité des valeurs, Air France-KLM annonce que le mandat de son directeur général Benjamin Smith est renouvelé par anticipation, pour une période de cinq ans, soit jusqu'en 2027. Le titre se replie de 1,25%.

Du côté des autres actifs à risques, le pétrole est toujours extrêmement mouvant. Le Brent recule et s'échange dà 108 dollars le baril, le WTI à 103 dollars. Washington envisage en effet de puiser massivement dans ses réserves stratégiques pour contrer l'envolée des cours du pétrole.

Enfin on termine par les marchés américains où les indices s'apprêtent à clôturer un trimestre en territoire négatif. Au moment de la clôture parisienne, les trois indices de la Bourse de New York évoluaient dans le rouge.


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