Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

40% des Français disent manquer d'argent pour vivre de manière satisfaisante
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/12/2021 à 15:53

La question du pouvoir d'achat s'annonce comme un thème incontournable de la prochaine élection présidentielle.

(illustration) ( AFP / FRED TANNEAU )

(illustration) ( AFP / FRED TANNEAU )

A l'heure où les prix à la consommation ont encore augmenté de 2,8% en novembre, une étude réalisée pour le Crédit coopératif évoque le rapport des Français à l'argent et l'enjeu de la perception du niveau de vie, dans la deuxième édition de "l'Observatoire du sens de l'argent".

L'argent, un "tabou" générationnel en train de tomber

Selon ce sondage, dont les résultats ont été publiés le 22 novembre, quatre Français sur 10 estiment manquer d'argent pour vivre de manière satisfaisante. Selon la même source, plus de six personnes interrogées sur dix (62%) estiment que gagner davantage d'argent est un objectif important. Ce chiffre tombe à 48% pour les 18-34 ans.

L'étude montre par ailleurs que le tabou des conversations sur l'argent tombe plus vite chez les jeunes générations. L’étude révèle que, pour 40% des Français, l’argent est souvent abordé avec ses proches. On constate cependant qu’il est plus souvent évoqué auprès des jeunes puisqu’ils sont 56% des 18-24 ans et 59% des 25-35 ans à en parler.

Le niveau de vie des plus pauvres a souffert de la crise

Mi-novembre, une étude de l'Institut des politiques publiques a battu en brèche le bilan du quinquennat d'Emmanuel Macron sur la hausse du pouvoir d'achat, sujet majeur de la pré-campagne présidentielle, estimant que le niveau de vie des plus pauvres a diminué en cinq ans.

Selon l'IPP, lié à l'Ecole d'économie de Paris, tous les ménages auront vu leur niveau de vie (c'est-à-dire l'ensemble de leurs revenus après impôts et prestations) progresser d'environ 1,6% depuis le début du quinquennat, sauf les 5% de ménages les plus pauvres, qui ont perdu 0,5% en moyenne. Même si ces résultats concernant les plus pauvres peuvent recouvrir "des situations très hétérogènes", nuance l'étude, le niveau de vie des ménages les plus modestes a été grignoté par de moindres revalorisations de certaines prestations et par la hausse des taxes sur l'énergie et le tabac, qui pèsent davantage en proportion de leur revenu. A l'inverse, les 1% les plus riches ont engrangé la plus importante progression (en pourcentage), avec un gain moyen de 2,8%. Et parmi eux, les 0,1% les plus riches ont encore davantage gagné (environ +4%). Ces derniers ont en particulier bénéficié en début de quinquennat de la suppression de l'ISF, remplacé par l'Impôt sur la fortune immobilière (IFI), ou encore de l'instauration du prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital.

21 commentaires

  • 06 décembre 19:00

    PAS étonnant , car si 38millions de personnes gagnent moins de 2000€, voir juste un peu plus , c' est surement difficile de se permettre de la fantaisie avec de si faibles revenus ...........


Signaler le commentaire

Fermer