Un fêtard sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro, au Brésil, le 1er janvier 2025 ( AFP / TERCIO TEIXEIRA )
De Sydney à New York en passant par Damas ou Paris, le monde célèbre l'entrée en 2025 dans la nuit de mardi à mercredi avec force feux d'artifice, au terme d'une année marquée par l'or olympique, le retour tonitruant de Donald Trump mais aussi de nouveaux bouleversements au Moyen-Orient et en Ukraine.
L'année 2024, qui sera certainement la plus chaude jamais enregistrée, a également connu des catastrophes naturelles aggravées par le réchauffement climatique, de la canicule meurtrière du pèlerinage de La Mecque aux tragiques inondations de la vallée de Katmandou.
Des fêtards s'embrassent après minuit sur Times Square à New York City, pour fêter la Nouvele Année le 1er janvier 2025 ( AFP / Yuki IWAMURA )
Après l'Asie-Pacifique qui a ouvert le bal du 31, les festivités se sont poursuivies au Proche-Orient, en Europe et en Amérique.
A New York, sur l'emblématique Times Square, des milliers de fêtards se sont embrassés et enlacés sous les confettis après minuit, malgré une pluie glaciale, quand est descendue la célèbre boule illuminée de cinq tonnes marquant le passage à la nouvelle année.
Alors que minuit sonnait plus tôt au Brésil, des centaines de milliers de personnes ont hurlé de joie sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro un méga feu d'artifice et un concert extravagant de près de deux heures, donné par les légendaires frère et soeur Caetano Veloso et Maria Bethania, entre autres artistes.
Au temple Yonghe de Pékin, ou "Temple des Lamas", les visiteurs se pressaient mercredi pour allumer des bâtons d'encens et faire tourner des moulins à prières en quête de bonne fortune pour la nouvelle année. "J'espère qu'en 2025, la Chine sera plus prospère (...) et qu'elle pourra construire un pays fort dans tous les domaines", dit à l'AFP Dong Haiyan, une Chinoise de 29 ans.
- Un million sur les Champs-Elysées -
Cinq mois après l’euphorie des Jeux olympiques, Paris a revêtu à nouveau des habits de lumière pour le passage à la nouvelle année. Plus d'un million de personnes se sont rassemblées sur l'avenue des Champs-Elysées, interdite aux véhicules et bordée de dizaines d’arbres scintillants.
"J'ai passé une très bonne année 2024. Et j'aimerais que toutes les années soient comme 2024 !", s'enthousiasme Mark Coppels, un Belge dansant frénétiquement sur les pavés parisiens.
En Grande-Bretagne, des milliers de personnes se sont rassemblées sur les rives de la Tamise à Londres pour admirer le feu d'artifice, mais le mauvais temps a contraint l'annulation d'événements dans d'autres villes, notamment à Edimbourg.
Dans un discours pour le Nouvel An, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que l'Ukraine devrait se battre en 2025 sur le "champ de bataille" mais aussi à la "table des négociations" pour mettre fin à près de trois années d'invasion russe.
A Tbilissi, des dizaines de milliers de manifestants pro-européens se sont rassemblés devant le parlement géorgien pour fêter la nouvelle année, poursuivant leurs protestations depuis un mois contre la décision du gouvernement de suspendre le processus d'adhésion à l'UE.
L'Arc de Triomphe est illuminé par des feux d'artifices pendant les festivités du Nouvel An le 1er janvier 2025 à Paris ( AFP / Thomas SAMSON )
A Sydney, sur l'un des fuseaux horaires les plus à l'est de la planète, plus d'un million de spectateurs se sont réunis dans la ville autoproclamée "capitale mondiale du Nouvel An".
L'an dernier, des millions d'habitants se sont rendus aux urnes dans plus de 60 pays.
En Russie, Vladimir Poutine a de nouveau remporté un scrutin présidentiel malgré des accusations de fraude, tandis qu'au Bangladesh, un mouvement étudiant a détrôné la Première ministre Sheikh Hasina.
Aucun vote n'a été aussi scruté que celui du 5 novembre aux Etats-Unis, remporté par l'ancien président Donald Trump, ciblé par deux tentatives d'assassinat et condamné au pénal.
- Espoirs de paix -
2024 aura été une année de bouleversements aussi au Moyen-Orient, avec la fin de plus de cinquante ans du règne sans partage du clan Assad sur la Syrie, mais aussi le retour de l'armée israélienne dans le sud du Liban.
Une jeune femme tient le nouveau drapeau de la Syrie devant une foule célèbrant le Nouvel An près de la place des Omeyyades à Damas, en Syrie, le 1er janvier 2025 ( AFP / ANWAR AMRO )
Dans le centre de Damas, des centaines de personnes se sont rassemblées en brandissant leurs drapeaux aux couleurs de la "révolution", disant leur "espoir" pour la nouvelle année, après treize années de guerre civile dans le pays meurtri.
"J'espère que la Syrie de 2025 sera une Syrie non-confessionnelle, pluraliste, pour tous, sans exception", lance Havan Mohammad, étudiant kurde originaire de Qamichli dans le nord-est du pays.
Dans la bande de Gaza, les civils se disent exténués par la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023.
- Au programme de 2025 -
Du côté du divertissement, Oasis, groupe emblématique de la BritPop, va faire son grand retour à l'été, tandis que les icônes de la K-pop, BTS, ont promis à leur "ARMY" de fans de les retrouver après juin, une fois le service militaire terminé.
Sur Times Square, à New York, le 31 décembre 2024 ( AFP / Leonardo Munoz )
Les amoureux du ballon rond pourront profiter aux Etats-Unis d'une Coupe du Monde des clubs élargie à 32 équipes.
Mais après une année 2024 encore plus chaude que la précédente, 2025 devrait être l'une des trois aux températures les plus élevées jamais enregistrées.
Dans l'archipel français de Mayotte, ravagée par le cyclone Chido, fêter le passage à l'année 2025 n'est pas la priorité de tous les habitants, malgré la vie qui a repris peu à peu. "On a des enfants qui sont traumatisés par le cyclone Chido, donc on n'a rien prévu ce soir", témoigne Nouria Rama, employée dans l'administration.
Mais dans le sud de la France, en bord de Méditerranée, malgré une eau à seulement 13 degrés, près de 600 naturistes ont piqué une tête au Cap d'Agde, pour le traditionnel bain du 31 décembre.
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