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Brexit-Londres et Bruxelles insistent sur l'urgence de trouver un accord
information fournie par Reuters30/11/2020 à 12:09

LONDRES, 30 novembre (Reuters) - Le Royaume-Uni et l'Union européenne ont séparément insisté lundi sur l'urgence de trouver un accord commercial après le Brexit, effectif au 31 décembre, alors qu'aucune perspective de déblocage des négociations n'est en vue.

A un mois du départ du Royaume-Uni de l'UE, après 48 ans d'appartenance au bloc communautaire, les deux parties espèrent toujours parvenir à un compromis pour éviter une sortie désordonnée, même si chacune martèle depuis des semaines qu'un "no-deal" est préférable à un mauvais accord.

"Nous n'avons vraiment plus beaucoup de temps. C'est une semaine cruciale, il nous faut une avancée", a déclaré lundi le ministre britannique de l'Environnement, George Eustice, sur Sky News. Selon lui, les discussions pourraient être prolongées en cas de progrès constatés cette semaine.

L'Union européenne a délivré le même message.

"Nous manquons de temps", a déclaré le chef de la diplomatie irlandaise, Simon Coveney. "La vérité du Brexit est maintenant exposée en termes de défis qu'il représente."

Depuis des semaines, Londres et Bruxelles ne parviennent pas à se mettre d'accord sur trois sujets : la pêche, les règles de concurrence et les mécanismes de règlement des litiges.

Un accord commercial permettrait de préserver les échanges entre les deux blocs, qui représentent près de 1.000 milliards de dollars chaque année, ou environ 830 milliards d'euros, et d'éviter le retour d'une frontière physique entre la République d'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord, susceptible d'ébranler l'accord de paix d'avril 1998.

Les discussions entre le négociateur en chef européen Michel Barnier et son homologue britannique David Frost se sont poursuivies dimanche à Londres et ont repris lundi dans la capitale britannique.

Prié de dire s'il avait des raisons d'être optimiste, Michel Barnier a répondu à des journalistes qu'il avait des raisons d'être "déterminé".

Selon Simon Coveney, un échec sur la question des droits de pêche pourrait compromettre l'ensemble des négociations.

La pêche n'a représenté que 0,1% du produit intérieur brut britannique en 2019 mais de nombreux partisans du Brexit y voient un symbole de la reconquête de la souveraineté britannique face à Bruxelles, l'un des principaux arguments des promoteurs de la sortie du Royaume-Uni.

(Guy Faulconbridge, Kate Holton et Elizabeth Piper à Londres; Conor Humphries à Dublin et Gabriela Baczynska et John Chalmers à Bruxelles; version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Jean-Michel Bélot)

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