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GB-Les hôpitaux ressemblent à des zones de guerre, dit le conseiller scientifique du gouvernement
information fournie par Reuters20/01/2021 à 15:41

* Certains hôpitaux ressemblent à des zones de guerre - conseiller scientifique

* Le nombre de morts au Royaume-Uni s'élève à 91.470, bilan le plus élevé d'Europe et le cinquième au monde

* Le bilan des morts est "épouvantable" - ministre

* Pas le moment de parler de "mauvaise gestion" - ministre

par Guy Faulconbridge et Kate Holton

LONDRES, 20 janvier (Reuters) - Certains hôpitaux au Royaume-Uni ressemblent à des zones de guerre en raison de l'afflux de patients atteints du COVID-19, a déclaré le conseiller scientifique en chef du gouvernement britannique, alors que le bilan approche des 100.000 morts.

Ce bilan, qui est précisément de 91.470, est le plus lourd d'Europe et le cinquième au monde après ceux des Etats-Unis, du Brésil, de l'Inde et du Mexique. Mardi, un nombre record de décès a été enregistré en Grande-Bretagne.

Alors que les admissions à l'hôpital ont grimpé en flèche, Patrick Vallance, conseiller scientifique en chef du gouvernement britannique, a déclaré que le Service national de santé britannique (NHS) subissait une pression énorme, les médecins et les infirmières se battant sans relâche pour venir en aide à leurs patients.

"Cela n'en a peut-être pas l'air quand vous vous promenez dans le parc, mais quand vous allez à l'hôpital, c'est très, très mauvais en ce moment avec une pression énorme et dans certains cas, cela ressemble à une zone de guerre en termes de choses auxquelles la population doit faire face", a-t-il dit à Sky.

Parlant d'un bilan épouvantable, la ministre britannique de l'Intérieur Priti Patel a toutefois jugé que ce n'était pas le moment de contester la gestion de la crise par le gouvernement.

Le Premier ministre Boris Johnson a en effet été critiqué pour la lenteur de sa réaction, son incapacité à fournir des équipements de protection suffisants et sa mauvaise gestion du système de dépistage, bien que le Royaume-Uni ait rapidement lancé sa campagne de vaccination.

LA CRISE DU COVID-19

Les autorités sanitaires britanniques ont fait état mardi de 1.610 nouveaux décès dus au coronavirus, un chiffre sans précédent depuis le début de l'épidémie. À ce jour, 37.946 personnes atteintes de coronavirus sont hospitalisées, dont 3.916 en réanimation.

Des médecins et des familles endeuillées ont demandé une enquête publique sur la gestion de la crise, mais Boris Johnson y a résisté.

"Chaque décès est profondément tragique", a répondu Priti Patel à une question posée sur LBC, la chaîne de débats de Youtube, sur la mortalité élevée. "Il n'y a pas un seul facteur qui explique pourquoi nous avons un taux de mortalité aussi horrible et tragique."

"Je ne pense pas que ce soit le moment de parler de mauvaise gestion", a-t-elle déclaré à la BBC.

Le gouvernement estime que, s'il a fait des erreurs, il a dû prendre des décisions urgentes dans le cadre de la pire crise de santé publique depuis un siècle.

Un assouplissement précoce des mesures de confinement serait une erreur, a ajouté Patrick Vallance, également ancien directeur de la recherche chez GlaxoSmithKline GSK.L et professeur de médecine à l'University College London.

"La leçon à tirer est que chaque fois qu'on lève (les restrictions), on obtient une multiplication (du nombre de cas) et on peut le constater partout dans le monde", a-t-il affirmé.

(Version française Dagmarah Mackos, édité par Jean-Michel Bélot)

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