Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

GESTION 2021-Carmignac table sur un affaiblissement du dollar
information fournie par Reuters 25/11/2020 à 11:00

PARIS, 25 novembre (Reuters) - L'année 2021 devrait être marquée par un affaiblissement du dollar en raison notamment de la création monétaire attendue de la part de la Réserve fédérale américaine, dit-on chez Carmignac.

"On ne voit pas comment un quelconque scénario pour 2021 pourrait faire l'économie de la dépréciation du dollar", a déclaré mercredi Didier Saint-Georges, membre du comité d'investissement stratégique de la société de gestion, lors d'une conférence en ligne.

Les banques centrales n'auront d'autre choix que de rester à la manoeuvre, la relance budgétaire étant confrontée à des blocages politiques aux Etats-Unis comme en Europe, a-t-il fait valoir.

"Si les taux d'intérêt ne sont pas un levier de relance majeure, cela veut dire qu'il va falloir de nouveau faire de la création monétaire, ce qui devrait continuer de soutenir la valorisation des marchés d'actions", a-t-il dit.

"Si l'on considère, ce qui est notre cas, que les marges de manoeuvre de la banque centrale aux Etats-Unis sont supérieures à ce qu'elles sont dans le reste du monde, les monnaies devraient bouger en 2021, avec un affaiblissement du dollar avec la création monétaire de la part de la Réserve fédérale", a-t-il ajouté.

Un affaiblissement de la devise américaine aurait des conséquences sur les décisions d'investissement puisqu'il favoriserait les actifs exprimés en dollar, à commencer par les matières premières, et les pays du monde émergent endettés en dollar, a-t-il prolongé.

Globalement, Carmignac conserve une opinion positive sur les marchés d'actions et maintient sa préférence pour les valeurs de croissance, tout en s'exposant aux secteurs liés à la réouverture des économies.

"Nous pensons que nous allons assister à un phénomène de rattrapage plutôt qu'à une rotation cyclique", a dit Didier Saint-Georges.

Les secteurs confrontés à des changements structurels comme les banques, le pétrole ou l'automobile pourraient bénéficier dans un premier temps de ce rattrapage mais l'environnement de plus long terme leur demeure défavorable, a-t-il argumenté.

Carmignac dit en outre aimer les marchés émergents et les matières premières, à commencer par l'or, conséquences logiques de sa vision sur le dollar.

(Patrick Vignal, édité par Blandine Hénault)

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.